Tchad : non à la résignation collective face au régime crapule de Deby !
Au Tchad, la résignation semble gagnée du
terrain dans les rangs de la classe politique, de la société civile, des femmes, des enfants, étudiants et autres ainsi de suite… complètement
démobilisés.
Mais qu’est-ce qui explique
cela ?
De notre point de vue, une large part de responsabilité face à cette démission, incombe à la complicité manifeste de la France et des membres de la communauté internationale, qui, au non d’une
hypothétique stabilité au Tchad et dans la sous-région, sont pour le maintien au pouvoir du régime crapule de Deby, auteur des crimes économiques,
politiques et des violations massives répétées des droits de l’homme les plus répréhensibles
dans le pays.
Aujourd’hui, visiblement les Tchadiens apparaissent complètement épuisés, la plupart d’entre nous, ont jeté l’éponge
pour se résigner et se soumettre à la volonté du pouvoir ou pire chercher à démotiver, décourager et
démobiliser les autres qui ne renoncent pas aux contestations politiques.
Le drame tchadien est patent, la misère sociale est encouragée par un groupe de prédateurs des deniers publics, qui sont en même temps les tenants du pouvoir. Une
tranche importante des populations tchadiennes ploie sous le poids d’une extrême pauvreté face à l’enrichissement illicite d’une opulence insolente d’autres.
Comment peut-on justifier que des fonctionnaires de l’Etat tchadien mènent-ils une vie rude dans leur propre pays ?
Pour appuyer notre réflexion, lors d’un récent passage à Dakar pour un
séminaire, une jeune femme cadre de l’administration publique tchadienne, me confiait : « bien que employés de l’Etat, nous vivons comme si on était toujours des étudiantes, notre
vie n’est pas du tout épanouie comme nos collègues étrangers ».
Au Tchad, il est vrai que la solidarité familiale est légendaire, mais il faut aussi souligner le gouvernement n’a pas amorcé un plan de réduction de la pauvreté par la création d’emplois massifs afin d’absorber le chômage chronique qui sévit sur l’ensemble du territoire national.
Cette stratégie de dépendance sociale est sciemment encouragée par les autorités politiques du pays, qui préfèrent à ce que la l’écrasante masse populaire demeure tributaire économiquement et socialement d’elles dans le souci de mieux les
asservir et dompter
Devant un tel constat, nous sommes écœurés par le sadisme des dignitaires du
régime qui règnent en potentats et despotes sur des sujets qui ne savent pas défendre leurs droits socio-économiques et politiques.
Pour décongestionner une telle situation totalement abîmée, bloquée et crispée, il faut forcement une insurrection des consciences de la masse.
C’est pourquoi, notre blog s’inscrit dans une dynamique des contestations politiques perpétuelles et l'insubordination absolue face à ce pouvoir qui ne mérite
aucune considération de notre part.
Makaila Nguebla