Tchad: les instigateurs de troubles publics
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Ce que l'informateur du journal, le Potentiel, n'a pas dit à Bruce Djim-Adjim Mahamat Ouaye: En effet, cet informateur un un flic amateur qui ne sait pas monter des coups fourrés des mains de maître. Aussitôt après les élections législatives du 13 février 2011, des coups fourrés sont montés de toutes pièces par l'ANS pour neutraliser Wadal Abdelkader Kamougé et Ngarlejy Yorongar afin qu'ils ne présentent pas leur candidature aux présidentielles du 3 avril reportées au 25 puis au 25 mai 2011. C'est ainsi qu'ils sont accusés de vouloir créer la rébellion armée au sud du pays.
Un militant de FAR/PARTI FEDERATION, enseignant de son état, membre de la CENI sous-préfectorale de Moussafoyo (Moyen-Chari), M. Djasrabeye Tendiguem, a fait l'objet de tentative d'arrestation par M. Chaïbo. Ayant échoué dans son opération parce que ce dernier s'est caché et aussi à la suite des interventions de M. Yorongar au plus haut niveau, M. Chaïbo rentre à N'Djaména tout en recommandant au Gouverneur de présenter ses excuses à M. Djasrabeye Tendingan. Après la proclamation de la liste des candidats aux présidentielles et surtout la décision des trois candidats Wadal Abdelkader Kamougué, Saleh Kebzabo et Ngarlejy Yorongar de suspendre leur participation à la mascarade électorale, ceux-ci sont accusés de préparer le soulèvement populaire. N'eut été la mort de Kamougué, les trois candidats devraient être arrêtés le 9 mai 2011 dans la matinée. Pour arriver à cette fin, l'ANS a procédé à l'arrestation de quatre jeunes gens préalablement briefés pour confirmer la thèses de complot contre la sécurité de l'Etat et "la paix chèrement acquise". La tentative d'assassinat de Yorongar à Kélo fait partie de cette diabolique machination racontée brièvement par Yorongar à sa conférence de presse du 9 mai 2011 à son domicile (à suivre).
Source: yorongar.com