Tchad: le député du MPS a pris le large
La rédaction du blog a appris de source digne de foi que M. Mahamat Akhil, député du Mouvement Patriotique du Salut (MPS), impliqué dans le fameux scandale à l’éducation,
lequel a défrayé durant quelques mois la chronique de la presse locale et internationale ; celui dont l’Assemblée nationale a levé le 19 janvier dernier, l’immunité parlementaire à la demande de la Cour suprême, a quitté le Tchad.
Notre source affirme que l’élu du MPS, a traversé le pays, par la sortie sud du Tchad, il aurait répondu à quelques appels téléphoniques puis aurait
éteint son téléphone portable. Du coup, les autres appels tombaient sur sa boîte vocale.
Pris de panique, à la suite de la levée de son immunité parlementaire, le député du pouvoir, qui craignait son arrestation, décide finalement d’échapper aux poursuites judiciaires dont il devrait faire l’objet.
Mais aujourd’hui, l’affaire elle-même a trouvé un dénouement inattendu par Idriss Deby en personne, premier magistrat, véritable orchestre et artiste d’amalgame et de fiction de toutes les controverses politiques dans le
pays.
A l’instar de l’affaire d’Arche de Zoé, celle de l’éducation nationale au même titre que d’autres scandales et malversations financière et médiatico-politiques qui se déroulent au Tchad, Idriss Deby demeure indubitablement au cœur du débat et de l’instrumentalisation régulière de la justice tchadienne manipulée à satiété à des fins personnelles.
Dans un pays comme le nôtre où l’on trouve des hommes et des « institutions » prétendues
républicaines, assujettis aux caprices d’un seul homme, on ne peut espérer grand-chose qui nous permette d’aller vers un essor socio-économique et une gouvernance politique par
excellence avec des lendemains meilleurs.
Avec Idriss Deby à la tête du pays, le Tchad a atteint le paroxysme du néant.
Makaila Nguebla