Tchad: le MN pris au piége de Deby
MN, a
tendu l’autre joue.
« La politique, c’est le problème de tout le monde, le problème de tout le monde, c’est la politique ». Cette maxime nous guide justement à aborder un problème si crucial qui fait couler tant de salives au niveau familial qu’a national. Celui du mouvement de Ahmad Hassaballah Soubiane (AHS) - pardon - national (MN), rallié au gouvernement central, il ya juste un an. Il y a fort à parier que l’humiliation subie par ce groupe n’est autre qu’une conséquence logique d’une longue histoire entre AHS et Idriss Deby Itno d’un coté, AHS et Mahamat Saleh Anadif de l’autre. Et aussi, bien que d’autres facteurs non les moindre y trouvent leur compte mais en fait l’essentiel est due plus ou moins au comportement de Soubiane, qui malgré emballe au passage des victimes collatérales d’une autre histoire. (Nous y en revenons plus tard)
Bien que les faits sont têtus mais si nous tenterons de jeter un œil inquisiteur derrière la façade à la recherche du fond du problème plus ou moins salé – on tombera juxta posément a coté de ce que certains frères ont écrit- celui de détournement de la somme de 900 millions. A cet effet, en posant une opération arithmétique, le rebelle assidu, trouvera que le résultat net est supérieur à celui-ci trouvé. Loin de la.
Au Tchad, terre de malheur non de malédiction. Rien n’y fatal, rien n’y définitif.
Le tout s’accorde enfin à dire que AHS a creusé avec entêtement le tombeau où reposera ses éléments. Cela pourrait s’appeler aussi dans le langage familier d’ « l’humiliation totale ». Ou comment ce dernier juge la situation dans laquelle sont entraine de mourir à petit feu ces camarades d’arme. Assez conscient de son passé et du comportement de son patron via a vis des récidivistes, pour encaisser des coups sans broncher, Soubiane se taire et adopte une stratégie « du seul acteur ». Il a posé un refus catégorique à tout autre cadre du mouvement de voir IDI- de peur d’être dévoilé devant ses collaborateurs, sa logique va plus loin et finira paradoxalement par s’isoler totalement et coupera tout contact. Ainsi, telle est l’intension cachée : vivre tranquillement avec cet argent et revenir en force comme SGP de la présidence.
Par ailleurs, le constat d’ensemble est sans appel. A l’exception de Soubiane qui occupe savoureusement le poste de conseiller, tous les autres sont au banc de touche. Car beaucoup pensent que ce groupe paie les erreurs de la période « bavure » durant laquelle il a fixement isolé les anciens du FAN (Force Armée National d’Hissein Habré), qui, aujourd’hui proches collaborateurs et fidèles de fidèles du patron du palais rose (y compris MSA)
Mais MSA ne blâme ni ne loue soubiane. Il le raconte, il le connait. Soubiane, l e rancunier, l’intransigeant. Ou les deux à la fois. Une opportunité lui s’ouvre afin de l’enterrer politiquement, il en trouve le label de ne recenser ses éléments ni n’intégrer les cadres. Aujourd’hui, puissant tel qu’il s’impose jusqu’ au déraisonnable en passant un décret, le 17 mai 2010 interdisant tout nouveau recrutement des nouveaux ralliés au sein de l’ANT (Armée Nationale Tchadienne).
Alors, tout y passe comme d’habitude. Le Mn a échoué sur toute la ligne même si on le veut ou pas. Et dès ce moment, il se situe dans la queue du peloton des mouvements ayant rallie Deby en terme de mépris. Heureusement, il ya lieu de se réjouir, ce mouvement est composé en majorité des jeunes formés dans l’une des grandes armées que compte le continent. D’autres ayant acquis des formations dans les domaines des renseignements et investigations a haut débit. Les priver de leur droit de citoyen à cause d’un individu aigri comme soubiane ou par ce qu’ils appartiennent à une telle ethnie n’est qu’une grossièreté parmi tant d’autres. Donc on ne peut pas choisir son ethnie et du coup, tout le monde ne peut pas appartenir au BET pour qu’il soit recru ou intégré dans ce bled.
Qu’ils se rassurent : ces jeunes sont capables de modifier tout comportement hostile à leur émergence et peuvent s’accommoder à des nouvelles situations et sans nul doute rendront la monnaie au moment opportun. En fait, Soubiane n’a –il entendu Pierre Nkurunziza dire « quand on fait la guerre dans un maquis, il faut choisir le bon moment pour arrêter : ni trop tôt, ni trop tard, juste à l’ instant où la balance penche du bon coté. Sinon on se fait mater par l’adversaire » fin de citation.
Habib Mohamed
Libre Observateur
Diguel Njari