SNER, revient finir ton chantier devant Ecobank de Moursal
Vourboubé Pierre
Bonjour, Mak !
Je suis bien rentré de mon congé. Mais, je n’ai pas évité les terribles peines de la saison des pluies
dans notre capitale. Nos amis bloggeurs les ont très bien évoquées et déplorées. Partout, les eaux et la boue empêchent la circulation. Des maisons s’écroulent alors qu’on se demande où va le
ciment tchadien. Le sable, le gravier, le remblai et la terre coûtent les yeux de la tête. Pas possible d'en acheter pour boucher un petit trou au milieu de la route qui mène vers la périphérie !
Les nouveaux élus semblent jouer aux abonnés absents. Est-ce parce que le gouvernement a les yeux sur le monde rural ? Tant mieux.
La SNER (Société nouvelle d’entretien routier) semble avoir aggravé
des N’Djaménois devant Ecobank de Moursal. Un petit travail qui dure des mois ! En effet, cette société est en train de construire un ouvrage de drainage des eaux sur l'avenue Mobutu, juste
après le lycée sacré-coeur. mais, elle n'est pas allée au bout du boulot. Ce matin, en venant au cybercafé, je n’ai pas vu ses manœuvres sur le petit chantier. Seules ses plaques indiquant les
déviations sont en place. Alors que se passe-t-il ? A-t-on encore bouffé l’argent destiné à ce travail ? « Cobra » a les yeux pour regarder au-delà de la
capitale !
En attendant, les passants continuent de contourner l’obstacle SNER. Il faut passer par Chagoua, sur des
routes non bitumées, dans l’eau et la boue. Seuls les piétons et les cyclistes peuvent encore oser traverser le tronçon. Arrivé à ce niveau, les cyclistes descendent et soulèvent leur engin pour
éviter la déviation de la SNER. Pauvres N'Djaménois !