Sénégal: communiqué du CIMAC pour la présidentielle 2012
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POUR LA PRESIDENTIELLE 2012
Dans le respect du calendrier légal en cours au Sénégal, les électeurs viennent d’indiquer leurs préférences dans l’élection présidentielle de 2012.
Il est vrai que la campagne électorale engagée depuis deux ans au moins a déroulé des contours aventureux et porteurs de périls. Pourtant, dans une déclaration en date du 31 mars 2011, ajoutant sa voix à celles d’autres, le CIMAC avait engagé le Chef de l’Etat à se prononcer solennellement pour une élection libre et transparente afin de sauvegarder la stabilité.
De toute évidence, le scrutin du 26 février effectué dans des conditions apparemment acceptables établit un second tour pour départager les candidats Abdoulaye Wade et Macky Sall.
Dans cette perspective, des propagandistes des deux côtés s’empressent de présenter la prochaine échéance comme un référendum ou d’autres stéréotypes. Or, le passé récent recommande beaucoup de vigilance et de circonspection.
Aussi, le CIMAC tient à réaffirmer qu’il n’est affilié à aucun parti politique au Sénégal ou à l’étranger. Cependant, entre autres revendications, il voudrait rappeler :
v Sa participation à la campagne pour l’annulation de la dette des pays du Tiers Monde.
v Son hostilité à toute politique néolibérale basée sur l’endettement extérieur
v Sa préférence pour un développement prenant pour base une agriculture orienté vers la souveraineté alimentaire
v Son exigence pour l’audit de la dette multilatérale du Sénégal et de tous les scandales financiers.
v Son attachement aux principes de la démocratie participative.
Dans l’immédiat, le CIMAC invite les signataires de la Charte de gouvernance démocratique à rester adossés à celle-ci et aux conclusions des Assises nationales dans leurs stratégies et leurs alliances.
C’est pourquoi, il propose parmi les mesures urgentes :
v La refondation des institutions
v la suppression des institutions pléthoriques et onéreuses qui ne sont pas consubstantielles de la démocratie
v l’élaboration et la validation d’une nouvelle constitution prenant en compte les référents culturels et historiques du peuple sénégalais en procédant à des consultations populaires.
v la convocation des II Etats Généraux de l’Education et der la Formation (EGEF).
UN AUTRE SENEGAL EST POSSIBLE
Le Bureau Exécutif
Le 01/03/2012