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Publié par Mak

Photo : POÉSIE ET PROSE A mon cher Makaila Nguebla Mon Che Guevara LA RÉVOLUTION Lève-toi, ô peuple, pour mener ta lutte ! Le poète contre le sourd tyran de sa plume A lutté, s’est épuisé ; le son de son luth Résonne decrescendo ; ô le dictateur l’opprime ! Il est arrêté, ligoté, embastillé ; Affamé, mangea les rats avant son exil. Les muses autour de son esprit persécuté Lui demeurent fières, fidèles, son asile. Ô peuple, ta liberté va de pair avec Ta volonté, elle-même ta dignité ! Lève-toi, vas braver avec des poings secs Le tyran sourd-muet sur son palais trôné ! Ne vois-tu pas, ô peuple, toutes ses mains souillées Durant des décennies brader tes richesses ? Ne vois-tu pas toute cette harde mal-affamée Qui l’entourent les dévorer avec maladresse ? Rends-toi, ô peuple, foudre, tonnerre, éclair Rends-toi, ô peuple, et tempête et ouragan ! Ô rentre en Révolution, fends avec fureur Le palais du dictateur, comme le volcan ! Charles Coulibaly Nountché/ Lyre d'Orphée

POÉSIE ET PROSE

A mon cher Makaila Nguebla
Mon Che Guevara

LA RÉVOLUTION


Lève-toi, ô peuple, pour mener ta lutte !
Le poète contre le sourd tyran de sa plume
A lutté, s’est épuisé ; le son de son luth
Résonne decrescendo ; ô le dictateur l’opprime !

Il est arrêté, ligoté, embastillé ;
Affamé, mangea les rats avant son exil.
Les muses autour de son esprit persécuté
Lui demeurent fières, fidèles, son asile.

Ô peuple, ta liberté va de pair avec
Ta volonté, elle-même ta dignité !
Lève-toi, vas braver avec des poings secs
Le tyran sourd-muet sur son palais trôné !

Ne vois-tu pas, ô peuple, toutes ses mains souillées
Durant des décennies brader tes richesses ?
Ne vois-tu pas toute cette harde mal-affamée
Qui l’entourent les dévorer avec maladresse ?

Rends-toi, ô peuple, foudre, tonnerre, éclair
Rends-toi, ô peuple, et tempête et ouragan !
Ô rentre en Révolution, fends avec fureur
Le palais du dictateur, comme le volcan !

Charles Coulibaly Nountché/ Lyre d'Orphée