Les médecins a problèmes du Tchad.
Par ce présent article, J'aimerai soulever un sérieux problème qui toucher la bonne santé de la population du Tchad. Un propre lié aux comportements et aux modes de
vie de certains médecins tchadiens.
En effet certains de nos hommes en blouse blanche sont complètement ivres et viennent a l'hosto dans un second état. Il en est ainsi du seul psychiatre du Tchad qui
est rongé par l'alcool et tout semble lui échappé aussi bien dans son service que dans ses fonctions intellectuelles. Il vient un ou deux fois dans le service abandonné aux paramédicaux ou il ne
vient presque jamais dans son milieu de travail. L'autre ivrogne de l'hopital est un neurologue formé par l'Etat et chef de service de neurologie mais il ne se déplace au chevet d'un malade que
moyennant 20milles FCFA et avec un gage de le ramener a son bistrot d'ivresse. Incroyable mais vrai! Le troisième est un spécialiste en radiologie qui arrêta sa spécialiste en 4e année a Abidjan
mais qui officie au Tchad depuis 18 ans comme chef de service de Radiologie mais qui est aussi rongé par l'alcool. Lorsqu'il tente de donner des cours de radiologie a la Facss, c'est la
catastrophe car ses feuilles de cours sont illisibles et il se peine a déchiffrer ses propres hiéroglyphes effacées par le temps. Cependant il continue a exercer son métier parfois en confondant
les images, insultant ou disant des vulgarités sur ces malades nus et attendant un examen radiologique.
Il existe aussi des médecins tricheurs qui escroquent leurs patients qui viennent dans le public en les détournant vers le privé. Ils jouent sur leur propre
disponibilité et les obligent a courir après eux jusqu'aux cliniques privées.
Il y a également les gynécologues tchadiens qui ne s'entendent jamais. Ils sont nombreux mais ne sont jamais en paix entre eux, se chamaillent comme les femmes
qu'ils soignent. Comme des ménagères du market qui s'arrachent les tresses pour une gousse d'arachide. Ce sont des gens sans sacerdoce. Ainsi en2005 deux gynécologues sont allés en justice pour
une saugrenue histoire de sorcellerie au sein de leur service. Incroyable mais vrai dans un métier qui exige rigueur, foi et esprit cartésien!
Des chirurgiens se battent soit au Pavillon des urgences, soit dans les blocs d'opération, se jettant des instruments aux visages et parfois refusent d'opérer les
malades a cause de leurs conflits intestins. Imaginez les conséquences sur les malades pour de tels comportements.
D'autres pseudo-chirurgiens ne font pas de sutures mais la couture sur les malades. Ils les cousent comme l'on coud un sac de mil au Marcher-de-Mil de N'Djamena. Et
bonjour les complications infectieuses et autres lâchages des points de suture, pardon points de couture.
Certains services comme la pneumologie manquent de médecins et spécialistes. Les deux pneumologues du Tchad se retranchent dans leurs cliniques et le seul service
de pneumologie est orphelin. Et d'abord c'est le plus grand service mais le plus sale, le plus abandonné par les fonds publiques, donc crasseux et invivables, très souvent évité par les
tuberculeux eux-mêmes qui refusent l'hospitalisation.
(A suivre)
Confidentiel: K.W