La Schizophrénie d'Idriss Deby
Idriss Deby en visite officiel à Paris avait affirmé qu'il n'a jamais graciés les les six Français membres de l'association humanitaire Arche de Zoé condamnés au Tchad pour tentative de trafique d'enfant en 2008.
En 2008 ce scandale qui à conduit le déplacement de Nicolas Sarkozy alors qu'il était président de la république française pendant que le pays était sous la menace des groupes rebelles et le
tragique événement de l’enlèvement de l’opposant disparu Ibni Oumar Mahamat Saleh, Deby avait oublié qu’il a fait travailler les juges un Dimanche pour libère les accusées ?
C’était un vendredi 28 mars que le Conseil supérieur de la magistrature tchadien avait émis un "avis
favorable" à la demande de grâce des six Français.
Ce même Deby avait signé le lundi 31 mars 2008 un décret graciant les six Français, et dans un second décret a également accordé la grâce au Tchadien Mahamat Dagot, un chef de quartier de Tiné, ville frontalière du Soudan, condamné à quatre ans de prison pour
"complicité de tentative d'enlèvement d'enfants".
Dans l’émission "Le Talk de Paris" du 7 mars, (http://www.youtube.com/watch?v=SEBAj0RWwrg)
Idriss Deby avait déjà affirmé qu'il était prêt à considérer toute demande de grâce formulée par la France. Il avait toutefois précisé que
la libération des détenus ne pourrait être considérée avant que la question des compensations financières soit réglée. Un point sur lequel le gouvernement français a pris ses distances,
assurant qu’il ne paierait pas les quelque 6 millions d’euros de dommages et intérêts que les membres de L’Arche de Zoé devaient verser aux familles des victimes en application de la
décision de justice prononcée contre eux.
Comment ces français ont pus quitter le territoire tchadiens si ce n’est par l’aval de ce même Deby ? Sachant sa relation tendu avec la France,
Deby espère t-il joué sur cette carte pour y faire pression de son coté ?
La grâce présidentielle accordée par Déby n’est-elle pas une contrepartie de l’aide apportée au
gouvernement tchadien par le président français Nicolas Sarkozy pendant l’attaque des rebelles sur N’Djamena ?
A suivre…
Jeunes Tchad