La décision de fermer la raffinerie de Djermaya est-elle le début de la fin ou la fin du début ?
La décision de fermer la raffinerie de Djermaya est-elle le début de la fin ou la fin du début ?
Par Slimane Othman
Il y a cinq ans environ, ou peut-être un peu plus, j'étais de ceux qui ont applaudi "MPS" lors de son annonce d'un
accord passé avec la société nationale du pétrole chinois en vue de construire la raffinerie de "Jarmay.... et qui ressentent aujourd'hui une grande déception, à l'instar de ceux dont les rêves
et les ambitions se sont évaporées. La société elle-même a fermé il y a quelques jours la seule raffinerie de pétrole du pays et a ordonné à son directeur chinois de quitter le Tchad, alléguant
un différend sur les prix des de produits dérivés. Il semble que la direction ait compris que le tchadouk veut le changement. et j'ai compris dernièrement que l'associé chinois est en quête de
privilèges à court termes lui permettant de récupérer ses fonds, à l'instar de tous les investisseurs qui se trouvent au Tchad aujourd'hui. Après que la haute direction soit tombée dans le piège
du fait de l'impréparation totale du projet, elle a réfléchi, et je considère que c'est correct et elles a décidé de fermer la raffinerie sine die.
J'ai applaudi encore une fois à cette démarche audacieuse car je crois que la naissance de la raffinerie sous les
auspices de la fondation chinoise à nuit au tchadok et ne lui a pas servi. Cette dernière a fait travailler la raffinerie pendant six mois, a participé à approfondir la crise pour les Tchadiens
par la vende de produit local, made in Tchad, à de prix fictifs, dans une tentative d'exploiter l'augmentation importante de la demande de carburant des citoyens tchadiens.
La société tchadienne tente actuellement de sauver la raffinerie et s'obstine à la libérer du joug des Chinois
qui ambitionnent d'importer des hydrocarbures à l'étranger, une participation qui ne dépasserait pas les 40% alors que les Chinois détiennent la part la plus importante. En dépit de cela,
elle a des ambitions car elle a une sortie de crise et se rapproche de l'objectif initial, celui de servir le pays et l'intérêt de Tchadok. Dans cette voie, il y aurait deux solutions au
moins :
la première : suivre et négocier avec le partenaire et lui interdire les méthodes monopolistiques, garantir le
travail pour Tchadok et se baser sur une politique d'importation des produits dérivés des pays voisins pour répondre aux demandes du marché national au lieu de fermer définitivement la raffinerie
!
La seconde : Constituer une commission financière technique d'enquete sur les erreurs commises par l'e
partenaire chinois, étudier les autres facteurs, et lui imposer de vendre sa part pour redonner de l'espoir à un autre associé pour rentrer dans le
projet.
Enfin, pour en revenir aux applaudissements et aux déceptions sus mentionnées, je considère que la raffinerie
est un projet développemental et que sa cessation définitive signifierait le début de la fin pour tous les projets liées à "MPS"
(Traduction ni relue ni corrigée par l'auteur de la version en arabe, LT)
Version en arabe
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