Jeu de dupe : L’Union Nationale des Etudiants du Tchad (UNET) piégée !
Il y a trois semaines, l’Union Nationale des Etudiants du Tchad (UNET) avait protesté dans les rues de Ndjaména pour réclamer des arrières de bourses et une amélioration de leurs conditions de travail.
A l’issue de plusieurs jours de contestations et d’affrontement avec les forces de l’ordre autant pour moi, les forces de désordre et de répression, le régime d’Idriss Deby a fini par opter pour des solutions à l’amiable avec l’UNET.
Mais le problème est que les étudiants tchadiens semblent se tromper d’adversaires et de partenaire. Sur les antennes de Radio France Internationale (RFI), Idriss Deby a déclaré trouver les revendications des étudiants légitimes. Or, tout porte à croire que depuis 21 ans d’exercice solitaire au Tchad, Idriss Deby ne fait que de dédire et mentir.
Croire à un homme comme Idriss Deby dans une situation socio-économique et politique lamentable, c’est faire preuve d’une méconnaissance totale de ce dernier.
Comment peut-on négocier avec celui qui a confisqué les libertés publiques, accaparer les moyens de l’Etat, dilapider les fonds publics au profit de sa personne et de ses siens ?
Au moment où les étudiants et fonctions tchadiens démerdent péniblement pour joindre les deux bouts avec des traitements salariaux indécents, les membres lointains et proches de Deby, se prélassent dans un luxe insolent dans des villas huppées à Ndjaména et à l’étranger.
Il faut être Tchadien pour accepter des telles humiliations publiques !
A l’heure où nous nous penchons sur cet article, tous les indicateurs socio-économiques sur le Tchad, clignotent et manifestent les signaux d’une détérioration spectaculaire tous à tous les niveaux.
Criminel et despote de son état, Idriss Deby n’a jamais été sensible aux détresses de la masse sociale au Tchad.
L’UNET doit simplement reconsidérer son enthousiasme et continuer occuper la scène médiatique afin de faire fléchir considérablement la position gouvernementale et obtenir dans l’immédiat tous les droits de ses membres. Habitué aux rapports de force, Idriss Deby ne cède pas aussi facilement.
La rédaction du blog de makaila