Donne politique au Tchad: La problématique du jugement et d’analyse
Comme tout le monde, je feuillète les pages web, et je remarque avec admiration les efforts combien louables déployés par les uns et les autres pour tenter soit d’éclaircir une situation, d’expliquer un comportement, ou encore d’analyser une décision ou une prise de position.
Pour autant ces écrits sont utiles et ont effectivement pour la plupart atteint leurs objectifs pour autant ils manquent à mon avis, d’être une livraison irréprochable de syntaxe réflexif. La rigueur intellectuel dans une réflexion écrite, ne constitue pas seulement un outil de compréhension du texte, mais aussi il permet une double lecture pour intégrer la quintessence de la livraison afin d’apporter son propre jugement. Le respect du lecteur est indispensable pour avoir son adhésion au contenu du texte.
· Cependant il faut reconnaitre que la tâche de ceux qui écrivent sur la situation au Tchad n’est pas du tout aisé.
La première difficulté est qu’aucun principe permanent ne guide le comportement politique des acteurs dans ce pays, car ces derniers (les soi-disant « acteurs ») sont les pus malléables. Les frontières idéologiques sont très perméables lors qu’elles existent. Tout est géré par les humeurs ; ors il est impossible de prévoir ou d’analyser une humeur. Les hommes politiques pour la plupart ont seulement une vision vague de contenu de leurs actions et de leurs actes. Je ne doute aucun instant que tous géreraient le pays de la même façon, si on exclu bien entendu le cas dramatique de Deby. Pour la simple raison que tous portent la vision étriquée de l’Etat jacobin (Les Jacobins et leur idéologie se confondent avec la Terreur et la dictature de Salut Public) à la française y compris ses structures de la cinquième République.
L’agression et la manipulation culturelle aidant, personne ne se pose la question un temps soit peu, de savoir si les structures coloniales qui amurent notre pays dans un carcan de pauvreté de misère et de désespérance ne sont pas pour beaucoup dans l’inextricable labyrinthe de notre situation. (On me dira qu’avec Deby quels qu’en soient les textes fondamentaux, ça sera la même chose. Je dirais oui puisque avec lui, la constitution c’est lui, la loi organique c’est lui, les décrets c’est le législatif c’est lui, l’exécutif c’est lui, le judiciaire encore c’est lui, Il est le tout. Il n’y a que lui et rien que lui qui compte). Ce n’est qu’un constat, à moins que je me trompe.
En effet, ni la conception de l’Etat, moins encore les textes fondamentaux qui les régissent ne répondent à nos réalités. L’histoire et la culture de nos peuples étant différentes, il est incongru de transposer littéralement le contenu des textes rédigés dans des circonstances différentes de culture différentes de conception sociale et politique différentes et enfin d’histoire différente.
La révolution de 1789 en France et ses causes, la première et la deuxième guerre et leurs conséquences, sont les références d’un français face aux textes qui le régissent. Façonné par une culture anglo-saxon et traumatisé par les siècles d’inquisitions du pape Grégoire 1X, le français se sens a l’aise dans sa peau devant ses lois. Et nous tenons coûte que coûte à faire nos textes de base. C’est ce qui conduit forcement à l’hybridité que nous connaissons, origine des dictatures, de mauvaise gouvernance et du reste.
Malheureusement, nos juristes et comme je l’ai souvent dit, sont formés (ou disons formatés) plus pour gérer les parquets que pour concevoir des textes. Et les hommes politiques lorsqu’il ya n’en, ils s’activent pour se faire voir par le pouvoir qui reçoit leur tartufferie avec du sarcasme et du dédain afin de les écraser dans la machine de la corruption et en faire des cocus.
La seconde difficulté est qu’une analyse est toujours faite des données fiables de statistiques et d’études basées sur des programmes disponibles, or dans le cas du Tchad, voici il y a vingt ans que le MPS est au pouvoir, et le pays est géré à vue.
La troisième difficulté qui se rapporte à la première, est que, la lâcheté des acteurs politiques est considérée comme un phénomène normal, devant lequel, ni la morale, ni l’étique, ni toutes autres considérations de quelque nature que se soit, ne peut être évoquée. C’est pourquoi nous voyons des hommes à qui des tchadiens accordaient une certaine crédibilité, aujourd’hui ils se sont mis à brouter, reléguant derrière eux les principes qu’ils défendaient, il y a encore peu de temps, se moquant évidement des hommes et des femmes qui leur ont fait confiance.
La situation dans notre pays est dramatique. Le citoyen lambda qui vit l’enfer dans sa peau et son âme est plus conscient que les responsables dits politiques qui ne se complaisent pas seulement des fétides et ambroisies qu’ils reçoivent gloutonnement, mais encore ils les justifient. Ils acceptent et clament avec force que tout au Tchad se fait grâce aux » cadeaux » que fait le président Deby au peuple tchadien. Se sont-ils poser un jour la question de savoir ou va le revenu pétrolier du Tchad? Quel est le revenu total engendre par la production pétrolière de notre pays depuis l’exportation du premier baril en 2003? Certainement, Deby répondrait que j’ai acheté des armes pour protéger mon pouvoir des « mercenaires ». D’accord, mais nous avons le droit de savoir le prix des armes, et qu’en est-t-il fais du reste? Il nous dirait que j’ai construit quelques broutilles d’écoles des routes et je suis entrain de faire de Ndjamena « la vitrine de l’Afrique centrale » sans rire évidemment. Vous verrez que quelque soit les chiffres qu’il aura volontairement arrêtés, la différence entre le revenu et les dépenses sera énorme.
A cet effet, les EDENS des RAPACES sont éloquents « BRAVO ».
Le Tchad est pour tous les tchadiens personne n’a le droit d’en faire une propriété familiale. Même pas Idris Deby, plutôt moins encore lui.
Le prétendu messie du sud qui vient de publier un discours au nom d’un certain M.A.R.S, n’a rien compris. Si son analyse du système et son projet de société sont bien réfléchis, le ton et le moment sont très mal choisis.
Est-ce qu’il attendait le changement du coté de l’opposition armée et que celle-ci est emmurée avec la normalisation de rapport entre le Tchad et le Soudan et donc le désespoir le réveille? Rien n’est moins sûr.
Est-c e qu’il croit que la dictature de Deby est suffisamment essoufflée et ce le moment de la pousser vers la sortie ? C’est hypothétique.
Est-ce le syndrome soudanais ? C’est encore de l’illusion car entre ce qui se dit dans les medias et les réalités sur le terrain, c’est le ciel et la terre ; et si on ajoutait les caractéristiques historiques et géostratégiques des régions, on se rendrait compte que les deux situations sont aux antipodes.
Aussi, chaque citoyen a le droit d’opérer un choix, faut-il encore qu’il soit raisonnable? Notre monsieur veut tirer seulement le sud de la griffe de la dictature. Pourquoi laisserait-il ses concitoyens du nord cadeau aux rapaces et aux prédateurs? C’est-il rendu compte qu’a ce jour le sud de notre pays est plus amadoue par les Deby que le nord? Sait-il ce qui se passe dans le Ouaddaï, le Dar silla, le Dar Tama et le reste du centre-Est? Mon frère, ne fait pas le lit de l’obscurantisme et de la tartuferie qui ronge notre pays. Que tous les efforts soient réunis pour nous débarrasser de cette gangrène. Notre destin est commun.
Pour rappel tout le monde parle du comité permanent mais n’évoque jamais le FUS (front unis du sud) du Général Kamougué. C’est le FUS qui a fini par devenir comité permanent.
Entre un front et un comité, la différence est grande et se sont à l’époque des grands et des vrais cadres qui ont réfléchis à la question. Notre MARS fera mieux de se joindre à mon frère le député de 101 puits de pétrole Yorongar même si l’étoile MARS est très méchante dans les sciences mystiques.
ABOULANWAR