Crise libyenne : agir contre Idriss Deby pour faire tomber Khadafi !
Depuis quatre mois, le régime dictatorial du colonel libyen est confronté à une insurrection populaire qui s’est transformée en une rébellion.
Le pouvoir de Khadafi résiste en dépit de l’intervention des forces de l’OTAN (Organisation du Traité de l'Atlantique Nord) qui se définit comme une structure militaire d'assistance mutuelle en cas d'agression et réunit plusieurs pays occidentaux.
On remarque également que les observateurs internationaux semblent souffrir d’un strabisme et s’enlisent dans les analyses pour voir l’issue de cette situation totalement alambiquée qui divise une certaine opinion.
Si aujourd’hui, rien ne bouge du côté des rebelles libyens soutenus par l’OTAN, c’est justement, parce que les gens minimisent l’implication du Tchad dans la crise libyenne.
En effet, devenu, une minuscule puissance militaire dans la sous-région, le régime d’Idriss Deby fait planer une peur bleue à propos de la crise libyenne sur certains dirigeants despotiques d’Afrique centrale à l’instar de François Bozizé, Obiang Nguema, Dénis Sassou Nguessou, excepté Ali Bongo qui échappe au contrôle de Ndjaména.
Idriss Deby intimide, influence et menace quelques chefs d’Etats dans leurs prises de position politique à l’encontre du Guide sous prétexte qu’il leur créera des troubles politiques internes si jamais ils continuent à soutenir le camp occidental.
Nul ne peut douter du soutien politique, diplomatique et militaire qu’apporte sans cesse le régime de Ndjaména à divers niveaux à Khadafi depuis l’éclatement des évènements militaires en Libye, sans aucune réaction de l’opinion internationale contre lui.
Idriss Deby use et utilise tous les subterfuges pour sauver son ami du nord afin d’éviter la chute de son régime qui risquerait d’avoir un effet immédiat au Tchad.
Le départ négocié ou forcé du guide libyen, passe inéluctablement par une pression massive et accrue de l’international sur le Gouvernement impopulaire et illégitime d’Idriss Deby au Tchad.
En décapitant le pouvoir en place d’Idriss Deby au Tchad, on agira et accélérera sans nul doute, la fin du règne du régime aux abois du guide libyen, détenteur du record d’une durée de vie 42 ans au sur la scène politique, d’un passif humanitaire lourd des violations des droits de l’homme et des privations des libertés publiques.
Agir vite contre Idriss Deby suppose mettre fin à Khadafi en Libye !
Makaila Nguebla