Congo-Brazzaville: la diplomatie burlesque de Mme Kalzeubé
LA DIPLOMATIE BURLESQUE DE MADAME KALZEUBE, CELLE QUI BRILLE PAR LE NEGATIF
Combien de temps faut-il encore à madame KALZEUBE, «Ambassadeur » du Tchad au Congo et
ses subalternes pour se rendre compte de la gravité de leurs actes irréfléchis posés de façon récurrente à Brazzaville ?
La diplomatie n’est pas un forcing mais une culture minutieusement acquise au prix de longues et véritables
études universitaires, ainsi on ne se lève pas un bon matin pour se forger diplomate mais il faut se préparer rigoureusement au préalable. Mais pour nos parvenus diplomates de Brazzaville, la
diplomatie est une course à l’adrénaline. Cependant lorsqu’on n’est pas suffisamment outillé, on n’est pas exempt de faire preuve de médiocrité éhontée
pouvant nuire à ses compatriotes dans le pays d’accueil voire provoquer une rupture de relations entre son pays et celui-ci.
Or, à Brazzaville l’opinion publique s’inquiète et s’interroge sur la compétence de madame
KALZEUBE et ses acolytes qui possèdent notre représentation diplomatique au Congo au lieu de la gérer rationnellement comme le veut la vraie diplomatie. La « dame de
fer » comme surnommée par son entourage, cette femme croit que sa carte d’adhésion au MPS (Mouvement Patriotique du Salut) le parti au pouvoir et la
position politique occupée par son second mari lui confère le plein pouvoir de régner en maître absolu sur ses compatriotes.
Un malaise profond traverse l’ensemble des tchadiens résidant en République du Congo depuis un certain temps.
Les femmes, les étudiants, les commerçants brefs toute la communauté est suffoquée par des dérapages scandaleux dont nos prétendus diplomates font montre au quotidien, lesquels dérapages sont
inhérents à leur nullité abyssale aussi bien en diplomatie qu’en administration.
Un véritable intellectuel est celui qui fait usage de l’argument de sa force et non de la force de son
argument. Malheureusement à Brazzaville force est de constater que nos soi-disant diplomates sont animés d’un complexe de bassesse intellectuelle, ce qui crée en eux un climat de jalousie, de
haine vis-à-vis des étudiants. Cette phobie conduit le plus souvent à des relations complètement crispées entre l’Ambassade et les étudiants et quand ça arrive,
comme ne pouvant pas tenir un débat fructueux face aux étudiants, on met en évidence son talent de diplomate de
terreur tel KONGARENA Albert (chargé de la sécurité) ou ABAKAR TELEBOUNE (premier secrétaire). C’est ainsi que pour un moindre problème, on colle des étiquettes
d’opposants, de malpolis, de rebelles aux étudiants et dans le pire des cas, on les livre à la police de ce pays frère (Congo).
La haine est tellement nourrie en eux au point où ils n’arrivent pas à faire la
différence entre leur devoir professionnel et leur désir personnel. Aussi longtemps qu’il y aura ces personnages malsains et médiocres à la tête de notre représentation
diplomatique, les problèmes ne seront jamais à l’abri au Congo Brazzaville.
D’ailleurs, certains tchadiens (étudiants essentiellement) lorsqu’ils
arrivent à Brazzaville pour la première fois, n’y connaissant personne, se rapprochent naturellement de l’Ambassade pour une éventuelle orientation mais hélas on ne leur donne aucun accès aux
locaux de la chancellerie. Des instructions sont données aux gardiens de l’Ambassade de les maintenir au portail, c’est alors qu’on viendra leur remettre le numéro de téléphone du président des
étudiants comme si ce dernier gérait des logements sociaux. Ce manque de soutien même moral à ces étudiants crée un véritable choc psychologique car ce sont des gens qui pour
la plupart des cas sont victimes des tracasseries routières policières et qui arrivent à Brazzaville les mains bredouilles ou presque.
Ce comportement malsain et sociopathe de madame
KALZEUBE est vraiment choquant mais pas moins que l’acte stupide qu’elle a posé pendant la période électorale des présidentielles dernières. En effet, dans le but de redorer son
image auprès du pouvoir de N’djamena, cette femme avait délivré massivement des cartes consulaires à des centrafricains résidant à Brazzaville leur faisant voter pour le compte du MPS, ce qui lui
avait permis d’avoir un suffrage exprimé de cent pour cent. Si cette manœuvre avait valu des félicitations du régime à madame KALZEUBE, elle a en
réalité mise à mal la sécurité de ses compatriotes car depuis le mois de décembre dernier, des crimes, agressions physiques sont orchestrés à Brazzaville par ces centrafricains détenteurs des
cartes consulaires tchadiennes tels l’assassinat d’un marocain au quartier OCH ou le viol et l’assassinat d’une commerçante chinoise à Talangaî (au quartier nord de Brazzaville). Ainsi, le
tchadien est reconnu au jour d’hui comme un criminel et tout le monde devient de plus en plus méfiant à son égard. Si ces crimes perdurent, ne soyons pas surpris que le tchadien soit l’objet
de violence xénophobe au Congo dans l’avenir. L’erreur est humaine c’est vraie mais la persistance dans l’erreur peut-être fatale.
NB : Affaire à suivre
Auditeur libre
Courriel : auditeurlibre@yahoo.fr