Tchad : faute d’un dialogue politique fécond, la rébellion ne renonce pas à la lutte armée !
Les forces combattantes de l'UFR dans un camp de regroupement à l'est du Tchad: ça va reprendre !!!
Au Tchad, le chapitre lié la lutte armée est loin d’être clos, à cause des négociations séparées menées ici et là, par des groupes armés dont les positions politiques et les revendications sont fondamentalement
divergentes.
En effet, depuis quelques jours, les informations rapportées à notre rédaction en provenance de l’est du Tchad, font état des regroupements des différents chefs
d’Etat-major des organisations politico-militaires en vue d’examiner ensemble les perspectives des nouvelles attaques contre l’armée
fantoche d’Idriss Deby qui se bat contre son gré sans motivation réelle.
Les différents responsables de la rébellion tchadienne, estiment que devant une mauvaise volonté du pouvoir en place
d’opter pour des solutions politiques et négociées par un règlement pacifique des contentieux politiques et militaires au Tchad, l’option armée s’impose d’elle-même et reste
d'actualité.
Sous-couvert de l’anonymat, un haut cadre d’une unité de l’UFR, joint à l’est du pays, affirmait à la rédaction tôt ce matin : « nous
sommes entrain de trimer pour corriger toutes les erreurs du passé afin d’améliorer nos capacités de frappe militaires, pour des cibles chirurgicales dans le souci d’ atteindre nos objectifs en un temps records et libérer notre pays
de l’imposture d’un homme, de son clan et d’une dictature la plus redoutée et redoutable qui fait subir en ce moment à nos populations soumises aux traitements inhumains, cruels et dégradants .» Paroles fermes d’un homme armé au maquis.
A défaut d’un dialogue politique fécond sous la surveillance, l' engagement manifeste et réel de de la communauté internationale,
les mouvements militaro-politiques tchadiens de l’est du Tchad, restent toujours déterminés de renverser par les armes le pouvoir central d’Idriss
Deby, à qui, ils lui reprochent tous les pêchés du monde.
Makaila Nguebla