Impasse politique au Tchad: la CIDI tire la sonnette d'alarme générale!
Equipe de la CIDI-Paris-France( 2008)
En 2008, plusieurs ressortissants tchadiens de la diaspora et des partenaires étrangers, étaient réunis à Paris (France) au chevet de la crise tchadienne, pour dégager à travers des réflexions et
des contributions des pistes de résolutions des conflits politiques et militaires dont le Tchad, traverse depuis une quarantaine d’années.
C’est ainsi que les participants ont abouti, à la création et la mise en place d’un cadre de concertation de paix dénommé la Coordination Indépendante de Dialogue
Politique Inclusif (CIDI) dont le but principal est d’aider le pouvoir central d’Idriss Deby , l’opposition politique et armée en général, à venir à la table des négociations internes-tchadiennes
pour une issue pacifique de la crise sociopolitique dans ce pays.
Au sortir, de cette rencontre de Paris, les participants ont élaboré leurs contributions compilées dans des rapports et communiqués de presses adressés et dispatchés aux différents acteurs
politiques tchadiens concernés directement ou indirectement par la nécessité de la recherche de la paix au Tchad.
Une année, après, les efforts de paix, consentis par les membres de la CIDI et les partenaires étrangers, buttent à d’énormes constats, observés de
par et d’autre de deux camps des acteurs opposés dans un contentieux politique.
Il convient de relever ici, que la perception d’une vision de paix, prônée par la CIDI, varie subjectivement aussi bien du côté du pouvoir et de l’opposition tchadienne.
Cette situation figée, a poussé l’organisation, de tirer, aujourd’hui, la sonnette d’alarme, d’une mauvaise foi, doublée d’une mauvaise volonté politique aussi bien dans les rangs du
régime en place que des autres leaders de l’opposition démocratique comme militaro-politique.
D’un côté, le régime de Ndjaména, juge et appréhende l’organisation, comme étant proche des forces vives qui lui sont hostiles politiquement et qui militent
pour le changement, tant disque du côté des groupes politico-militaires, la CIDI est jugée de faire le jeun le rôle du pouvoir et de divertissement.
Aujourd’hui, il ressort que ni les autorités politiques et administratives, encore moins, les organisations politiques et militaires tchadiennes, réunies, ne sont à mesure
de justifier leurs allégations souvent infondées contre la démarche de paix entreprise par la CIDI.
La preuve : ça fait des mois, que le Coordonnateur de la CIDI, en l’occurrence Dr Djimé Adoum, déploie d’énergie et manifeste la volonté de rencontrer à la fois les
autorités de Ndjaména et les responsables politiques de l’opposition intérieure comme extérieure afin d’évoquer avec eux, les vœux de sa structure, qui se veut médiatrice dans cette impasse
politique tchadienne.
Le dialogue politique inclusif au Tchad, est totalement bloqué, non pas par la faute de l’opposition plurielle, mais, plutôt la mauvaise foi du pouvoir
en place d’Idriss Deby aidé et encadré par la France.
C’est pourquoi, au niveau de notre blog, nous disons que, aussi longtemps que Idriss Deby dans sa disposition mentale stéréotypée bourrée des préjugés, selon, lesquels, l’idée d’une
concertation politique nationale, résume, la perte de ses prérogatives de Président de la république, le caractére inclusif de paix au Tchad, ne peut être évoqué que dans les esprits de
ceux qui ne connaissent la nature réelle de cet homme qui incarne, le symbole d’une société tchadienne immobilisée.
En dépit de tout, le régime Deby au Tchad, reste illégitime aux yeux de l’opinion publique en général y compris, dans sa propre formation politique
qu’est le Mouvement Patriotique du Salut (MPS) où les confiscations des libertés publiques, les droits civiques et politiques, sont décriés par les militants de base, et
fondent le lot d'un ressentiment national, global et des frustrations générales dans un environnement sociopolitique malsain et truffé d'injustice et des disparités.
Makaila Nguebla