Où en-est-on avec les droits de l'homme au Tchad ?
La question des droits de l'homme au Tchad, est largement occultée et niée par les autorités tchadiennes qui refusent d'admettre que les personnes
sans défense subissent de nombreuses atteintes à leur encontre.
Pourtant au Tchad, les arrestations, les enlévements arbitraires et la disparition d'opposants politiques comme de simples citoyens, continuent toujours loin des regards
des associations locales de défense des droits de la personne, débordées.
Hier, à la Télévision nationale, le ministre de l'intérieur, a rejeté en bloc, la question posée par le journalise qui l'interviewer ,lequel voulait savoir; si les prisons
tchadiennes abritent encore des détenus politiques?
Le ministre tchadien reconnu pour son ton martial et impératif, a répondu en insinuant que le régime actuel est le plus démocratique que le Tchad ait connu.
Pourtant, lui même, a reconnu que le régime dispose des agents de renseignements qui accomplissent un redoutable travail, pour procéder, à des interpellations et arrestations de personnes
incriminées de mêche avec les groupes rebelles.
A contrario, nous estimons que tout pouvoir qui recourt à des moyens policiers répressifs pour intimider et baîllonner les libertés publiques fondementales de ses citoyens, ne peut être
démocratique.
L'Agence nationale pour la sécurité (ANS), en tant que police politique appliques les pratiques qui illustrent les régimes liberticides et prédateurs des droits de
l'homme.
De toutes les manières; les méthodes utilisées par les services de renseignements mises à la disposition du pouvoir au Tchad, sont l'objet d'un extrême rejet de la part
des citoyens dont les libertés sont confisquées dans le pays.
Tant que la liberté publique, qui fait partie de l'oxygéne de la démocratie, reste étouffée au Tchad, le régime est loin d'être démocratique!
Nguebla Makaila