Doha: unanimité autour d'El-béchir. La CPI ferait-elle marche arrière?
Le sommet de la Ligue des Etats de la Ligue Arabe,
ouvert à Doha(Qata) permettra aux dirigeants du monde arabe d'aborder les différents sujets internationaux auxquels ils sont confrontés et tentés d'apporter des réponses
appropriées.
La question qui reste d'actualité est relative, au cas du président soudanais Oumar Hassane El-béchir présent à ce sommet et sous le coup d'un mandat d'arrêt international
très contesté, émis à son encontre par le procureur de la Cour Pénale Internationale, Luis Moreno Ocampo.
Ce mandat d'arrêt décidé depuis le 04 mars dernier, a fait couler beaucoup d'encre et de salive aussi bien en Afrique que dans le monde arabe sans laisser indifférents quelques
observateurs avertis occidentaux, de plus en plus réservés devant la démarche de la CPI, qui intervient dans un contexte de dynamique de paix et de réconciliation nationale au Soudan.
Selon plusieurs sources, les dirigeants arabes envisageraient de méner un travail de plaidoyer auprés du Conseil de Sécurité de l'ONU pour fléchir Luis Moreno Ocampo dans sa
décision qui reste irréversible.
Tout le monde exige de lui l'annulation pur et simple du mandat d'arrêt pour donner la chance au retour de la paix au Darfour.
Louis Moreno Ocampo va-t-il ou non fléchir à la pression du monde arabe pour annhiler son mandat d'arrêt?
La lutte contre l'impunité passe forcément par une démarche équitable et juste au niveau universel d'une justice internationale soutenue par tous. Mais le cas de la CPI fait polémique pour des
raisons variées.Car le sujet vexe!
Makaila Nguebla