Idriss Deby devant les tribunaux criminels
Sur les antennes de Radio France Internationale (RFI) où il était l'invité ce matin, le chef de l'Etat tchadien, visiblement colereux, nerveux et irrité, s'est dit
disposé à répondre devant les tribunaux criminels pour faire la lumière sur les événements de février de Ndjaména où son régime est accusé des atteintes aux droits de l'homme et des disparitions
d'opposants dont le Dr Ibni Oumar Mahamat Saleh, du Parti pour les Libertés et le Développement.
Mais, au regard du manque d'indépendance de l'appareil judiciaire tchadien, l'opinion publique nationale et internationale n'attend pas grand-chose de la déclaration du Président Idriss Deby qui
joue aux mots et à la plaisanterie.
La question sur les droits de l'homme au Tchad, ne trouvera des réponses véritables que devant les juridictions internationales compétentes.
Au Tchad, la justice est tenue en laisse par l'exécutif et que nul ne peut se prévaloir de son droit élèmentaire face au pouvoir en place.
Nguebla Makaila