Dar Silla: controverse autour d'un avion abattu par des rebelles
Depuis
hier, le Dar Silla, à l’est du Tchad se trouve au cœur de l’actualité militaire, des accrochages ont lieu entre les organisations politico-militaires hostiles au pouvoir d’Idriss Deby et
une polémique s’est emparée à propos de deux avions dont
l’un aurait été abattu et l’autre touché, s’était immobilisé de forcé à
Abéché.
Aujourd’hui, il est difficile de vérifier la véracité de l’information que donne
les uns et les autres par presse internationale
interposée.
Trois versions d’informations diversifées sont à la fois diffusées par les acteurs engagés dans le conflit armé au Tchad.
D’un côté, l’Alliance Nationale (AN) par une voix autorisée de son porte-parole M.Ali Gadaye, reclame que son dispositif de défense aérienne de l’une de ses colonnes, a tiré sur cet appareil de la soldatesque de Deby.
De l’autre, l’Union des Forces pour le Changement et la Démocratie (UFCD), du colonel Adouma Hassaballah, revendique quant elle aussi avoir descendu l’hélicoptère des troupes d’Idriss Deby.
Par contre, les autorités de Ndjaména, refusent délibéremment de façon traditionnelle d’avouer ce coup dur porté par la rebellion tchadienne de l’est contre sa carcasse aérienne.
Mais, pour notre part, il nous est permis de remarquer qu’aucune des forces rebelles en présence sur le terrain ne nous a officiellement fait parvenir un communiqué de presse revendiquant cette opération.
Ce silence assourdissant, renforce en revanche une totale confusion dans les esprits de nombreux observateurs du conflit tchadien.
Nous pensons donc que ce doute persistant de l’heure, serait levé que lorsque les différents protagonistes rendent public par écrit la véracité de cette information.
Néamoins, tout le monde sait aujourd’hui, que les avions de guerre de l’armée tchadienne sont désormais dans un état de vulnérabilité et à la portée des rebelles de l’est qui disposent, selon nos informations, des moyens militaires puissants de qualité et adéquat pour parer à toutes attaque terrestre et aérienne de l’armée du Général Idriss Deby, dont la France s’apprête à prendre de distance de son régime qui s’enfonce au jour le jour dans un sable mouvant.
Par Makaila
Nguebla