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Alerte Info: Les autorités tchadiennes doivent s'investir pour assurer la sécurité des populations et garantir la paix civile à tous //

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Publié par Makaila

 De nos jours, il y a des pratiques vexatoires, désobligeantes,  attentatoires aux valeurs de la dignité humaine et contraires aux principes  rélevant de l’humanitaire.

En effet, nul n’est sans savoir,  que les récents événements militaires de Ndjaména, ont poussé,   trente cinq mille (35.000) familles tchadiennes à trouver refuge, comme à l’accoutumée,  au Cameroun voisin.
Nombreux, sont ces Tchadiens,  qui ont fui  la capitale, sans rien  emporter  avec eux comme accessoires, dépourvus du minimum vital et jettés dans les rues de Kousserie, région frontalière du Cameroun, proche  du Tchad.
A ce jour,  ils sont estimés à plus de onze (11) milles, repartis,  dans des deux camps dans la localité de Maltam (Madana et Cetic) ,située à trente (30) km de Kousserie

Depuis le mois de février, seule la Croix Camerounaise appuyée par la Fédération Internationale de la Croix (FICR) ont pu apporter à leur limite,   l’aide  nécessaire pour une durée de quatre (4) mois  minimum afin de  prendre en charge ces  refugiés,  venus du Tchad.

Malheureusement, la situation sanitaire dans les deux  camps,  reste précaire et difficile, de même que, les conditions climatiques sont rudes ( fortes chaleurs, humidités, marécages à proximité),  pour  la plupart des refugiés issus  des  couches les plus vulnérables dont :  des femmes, des enfants et personnes âgées.
Face aux risques éventuels de reprise des combats dans les jours à venir et le prolongement de la crise au Tchad, force est de constater  qu’auucune sollicitude n’est toujours  portée à ces milliers de réfugiés Tchadiens par les organismes humanitaires en charge.
Par contre, on a pu observer,  une forte mobilisation internationale en faveur des déplacés et réfugiés du Darfour se trouvant à l’est du Tchad. 
 Les Tchadiens, à leur tour, ont abandonné leurs domiciles,  pour se retrouver hors de leur pays,  dans des conditions désastreuses, sans que la conscience humanitaire internationale ne soit affectée.

Dans ce contexte, on est en droit d’affirmer que de nos jours,  la protection humanitaire internationale,  connaît un recul grave et préjudiciable pour des personnes victimes des conflits armés et  des crises récurrentes  qui secouent certaines contrées à travers le monde.

Devant la  détérioration spectaculaire et continue de la situation humanitaire, subie par  les réfugiés Tchadiens au Cameroun, il y a urgence, d’interppeller la communaté internationale à revisiter  son domaine  intervention qui doit être axée  sur trois  priorités :

- La gestion des problèmes sanitaires et médicaux ;

- La  mise en place de dispositifs de prévention dans les domaines de l’hygiène, de la santé et du soutien psychologique ;

- La réinstallation  par le Haut Commissariat pour les Refugiés (HCR),  dans des pays tiers de quelques familles  pour une  meilleure  protection, une sécurité effective afin  que leur intégrité physique et morale soit garantie, loin du Tchad où certains d’entre eux, vivent la peur aux ventres,   traqués par les agents des services de renseignements du régime de Ndjaména.

Pour de raison d’éthique, la générosité internationale portant sur les questions humanitaires,  ne doit,  faire l’objet,  d’aucune discrimination.

Il faudrait que la communauté internationale fasse en sorte que  ses préoccupations pour les uns soient  idem pour les autres à travers le monde et que l’équité et le satisficit deviennent ses exigences.

 Enquête réalisée auprés des refugiés Tchadiens.

Par Makaila Nguebla.