Tchad : Le Dr Albissaty Saleh Allazam a bougé avec ses combattants.
Il était jeudi, minuit heure de Dakar, 2 heures du matin, à l’est du Tchad où le Dr Albissaty Saleh Allazam, Président du Conseil d’Action Révolutionnaire (C.A.R) a joint la rédaction de Tribunecoum pour annoncer sa mobilité en position avancée près de la frontière tchadienne non loin d’Adré où sont basés les combattants de son mouvement estimé à 400 âmes.
Ayant donné la chance aux solutions négociées avec le régime d’Idriss Deby, le Dr
Albissaty Saleh était venu à deux reprises à Dakar, capitale sénégalaise en vue de créer les conditions favorables pour le règlement
pacifique du conflit armé au Tchad.
Aujourd’hui, c’est le tour d’Idriss Deby, acculé par la rébellion d’envoyer une délégation pour solliciter la médiation du Président Me Abdoulaye Wade dans le différend qui l’oppose à son homologue Oumar Hassane El-Bechir.
Mais, pour le Dr Albissaty, c’est déjà trop tard, pour départager Deby aux mouvements
armés tchadiens, il faut des rapports de forces.
Il s’est confié à notre journal à ces propos : « ça va reprendre dans quelques jours, nous préparons un autre coup au régime, et j’espère cette fois-ci , nous irons jusqu’aux bouts de nos objectifs » a-t-il dit.
S’apprétant à convoyer dans sa Toyota en direction de la localité d’Addé,le Dr Albissaty semble serein et convaincu de la prochaine victoire des forces coalisées sur l’adversaire principal qu’est le régime de Ndjaména.
Rappelons que depuis les offensives manquées du Fuc en avril 2006, les élèments du
Conseil d’Action Révolutionnaire(CAR) n’avaient pas participé aux combats aux côtés de la Coordination
Militaire Unifiée (CMU) qui a lancé les dernières offensives sur Ndjaména, obligeant Idriss Deby à se retrancher à la Présidence avec sa suite dans
un Bunker.
La rédaction de Tribunecoum à qui le Dr Albissaty fait entièrement confiance pour donner l’exclusivité des informations souhaite une victoire éclatante et l'ultime à toutes les forces engagées dans l’option militaire contre un régime enfermé dans une logique guerrière sans commune mesure.
Par Mouwatin Abakar