Rfi se complique la situation sur l'actualité militaire au Tchad
La Radio France Internationale (RFI) qui émet en bande Fm à Ndjaména a été censurée par les autorités tchadiennes, sans qu'elle n'ait dénoncé cela. L'opposition Tchadienne en
exil a observé et remarqué cette atitude confuse de cette radio internationale qui couvre généralement l'actualité du continent de façon orientée de l'avis même des membres de la société civile
africaine.
Selon un analyste politique et opposant Tchadien au régime de Ndjaména établit en Afrique,il interpréte le traitement de l'information de Rfi comme étand un refus
d'informer objectivement l'opinion publique tchadienne,africaine et internationale sur les événements en cours au Tchad.
Il s'interroge:"D'habitude si Rfi est censurée dans un pays quelconque, ils sont les premiers à dénoncer, mais, pourquoi s'obstiennent-t-ils de le faire face au pouvoir de Deby ? " a-t-il
dit très amère contre cette station française.
Par ailleurs, nous avons les mêmes sentiments que depuis hier, la diffusion des informations au niveau de Radio France Internationale est restée non évolutive stationnaire.
Nous pouvons donc reprocher à Rfi de se borner de dire simplement que les rebelles ont occupé Oum-hadjer qu'elle considère comme étant un village et que par le passé la rébellion
tchadienne a fait de telles incursions, mais, était repoussée par l'armée d'Idriss Deby qui compte sur le soutien de Paris.
En ce moment où les colonnes de la rébellion s'achéminent sur Ndjaména, Rfi annonce que l'armée gouvernementale part à sa rencontre alors que les troupes gouvernementales sont mises en
grandes difficultés par la mobilité de la rébellion qui s'approche de la capitale à 100km
Toutefois, grâce à la diversité des médias en ligne, les Tchadiens se ruent et se passent de Rfi pour s'informer sur la situation politique et militaire de leur pays.
L'opposition en exil estime donc que Rfi doit traiter objectivement les informations et les diffuser sans léser ni le pouvoir moins encore la rébellion.
Les opposants Tchadiens sont bien conscients de la pression politique que connaîssent les journalistes de cette radio, néamoins, ils demandent avec insistance aux autorités françaises de laisser
les hommes des médias informer l'opinion sans emprise exercée sur eux.
Tribunecoum