Ndjaména: Panique générale,Deby tient une réunion restreinte avec sa famille et repart au front
Idriss Deby,le chef de fil d'un régime fondé sur l'arbitraire absolu.
Le régime d'Idriss Deby vit ses dernières heures au pouvoir au Tchad,les rébelles progressent sans heurts vers la capitale Ndjaména où la panique s'empare des populations. L'administration ,les
marchés et autres lieux publics sont déserts, la communication télèphonique totalement perturbée et les radios internationales émettant sur la bande fm quasi-interrompues à la demande des
autorités locales.
Selon une soure en provenance de Ndjaména, Idriss Deby a tenu une réunion de famille en urgence et ordonné à ses proches de se rémobiliser autour de lui pour faire face aux avancées tous
azimuts des colonnes rebelles unifiés.
La France quant à elle demande à ses ressortissants de rester chez eux, il en est de même pour les autres chancelléries et répresentations diplomatiques présentes à Ndjaména.
Un habitant Tchadien personnel de la santé se plaint à Tribunecoum du fait que le trésor public soit fermé et qu'il n'est pas exclu que les dignitaires vident la caisse de l'Etat et quittent
le pays.
Au moment où la capitale tchadienne polarise l'attention et les esprits de l'opinion, un nouveau front serait ouvert vers Am-Timane où de colonnes rebelles sont aperçues en partance sur
l'axe de Sarh.
Par ailleurs, la Cnt, le Mosanat, le CAR du Dr Albissaty se mobilisent pour généraliser et démultiplier les fronts à l'intérieur du pays.
L'aviation française qui a survolé les positions de colonnes rébelles n'a pas tiré sur elles depuis hier et jusqu'à l'heure,cela peut être interprété comme un état d'embarras de Paris
devant la complexité du conflit armé au Tchad.
Mais, les rebelles disent s'attendre aux pires et disposés toujours à affronter n'importer quelles forces militaires se trouvant dans leur trajectoire offensive pour leur barrer la route. Ils en
ont certainement tiré la léçon du passé avec le Fuc.
Aussi, avons-nous appris que les forces gouvernementales stationnées à Mongo sont divisées et refusent de se battre pour maintenir au pouvoir Idriss Deby dont la gestion tout au long du régne
était excluante et anti-démocratique.
A suivre......