Tchad: Les associations de droits de l'Homme et les syndicats dénoncent un retour à la dictature
Les associations de défense de droits de l'Homme et l'Union des syndicats du Tchad, la plus grande centrale syndicale du pays, ont dénoncé «un retour au galop de la dictature au
Tchad», dans un communiqué conjoint rendu public lundi soir à N'Djamena.
Le communiqué condamne notamment la fermeture de la station FM Liberté pour avoir diffusé sur ses antennes un communiqué de presse de l'Association pour la Défense des consommateurs (ADC) dénonçant l'escroquerie des populations par les agents du service de l'identification qui monnaient la carte d'identité nationale.
Le texte dénonce également toutes les tracasseries dont sont victimes les responsables de la radio Liberté pour avoir donné l'antenne au leader du Parti Libéral du Tchad qui a dénoncé les manifestations anti-soudanaises organisées à N'Djamena par le pouvoir qui accuse les autorités soudanaises de soutenir les rebelles hostiles au président Idriss Déby Itno.
Le communiqué s'indigne de «ce retour au galop de la dictature et son cortège d'arrestations et de fermeture des journaux et radios privés».
Le texte demande «la réouverture sans délai de la Radio FM Liberté, la cessation des menaces d'arrestation contre le Directeur de FM Liberté, le secrétaire général de l'ADC et le secrétaire général du Parti Libéral du Tchad».
Le communiqué rend responsable «le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique de tout ce qui adviendrait si la Radio FM Liberté n'arrive pas à ouvrir ses portes»
Source: J.A
Le communiqué condamne notamment la fermeture de la station FM Liberté pour avoir diffusé sur ses antennes un communiqué de presse de l'Association pour la Défense des consommateurs (ADC) dénonçant l'escroquerie des populations par les agents du service de l'identification qui monnaient la carte d'identité nationale.
Le texte dénonce également toutes les tracasseries dont sont victimes les responsables de la radio Liberté pour avoir donné l'antenne au leader du Parti Libéral du Tchad qui a dénoncé les manifestations anti-soudanaises organisées à N'Djamena par le pouvoir qui accuse les autorités soudanaises de soutenir les rebelles hostiles au président Idriss Déby Itno.
Le communiqué s'indigne de «ce retour au galop de la dictature et son cortège d'arrestations et de fermeture des journaux et radios privés».
Le texte demande «la réouverture sans délai de la Radio FM Liberté, la cessation des menaces d'arrestation contre le Directeur de FM Liberté, le secrétaire général de l'ADC et le secrétaire général du Parti Libéral du Tchad».
Le communiqué rend responsable «le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique de tout ce qui adviendrait si la Radio FM Liberté n'arrive pas à ouvrir ses portes»
Source: J.A