Tchad : Idriss Deby veut relancer les hostilités militaires contre la rébellion.
Selon nos informations, Idriss Deby est déterminé à relancer les hostilités militaires dans les jours qui suivent contre la rébellion tchadienne de l’est.
Nous avons appris dans la nuit du mardi selon de sources proches des mouvements rebelles, le régime de Ndjaména a mobilisé et dépêché deux cents Toyota bourrées des militaires aperçus en partance vers l’est du Tchad.
Pour les groupes armés qui constituent la rébellion tchadienne, cette relance ne les surprend guerre dès lorsque le dialogue politique est depuis au mort, il est claire que ce vide laisse place aux rapports de forces entre eux et les troupes gouvernementales.
Mais aujourd’hui, compte tenu des nouvelles qui nous prennent ici et là à la longueur de journée, nous sommes en droit de nous poser la question pourquoi la Coordination Militaire Unifiée (C.M.U) mise sur place depuis bientôt un mois ne parvient-elle pas à lancer des offensives et qu’a-t-elle pour les faire ?
Les réponses à ces interrogations sont si simples.
Selon nos propres investigations, la création de cette Coordination a provoqué des grincements de dents dans de différents camps qui la composent en pour et contre.
Cette grave préoccupation retient depuis quelques semaines, notre attention dans ce dossier de la rébellion tchadienne.
Le tribalisme, l’ethnocentrisme, le repli identitaire et communautaire sont les facteurs bloquants qui empêchent l’émergence effective et consensuelle d’une coalition armée acceptée par tous entre les leaders des différentes factions armées basées à l’est du Tchad.
A cela s’ajoute la méconnaissance totale de la rébellion tchadienne de l’environnement international qui milite à ses dépends et devient obstacle au changement politique donc à la chute du régime en place.
Nous nous sommes entretenus à peine 48heures, avec une de nos amies de la presse internationale au sujet du Tchad, elle nous faisait savoir : « Vous savez pour la France et la Communauté internationale, toute personne qui s’attaque à Idriss Deby est immédiatement fautive et que l’opinion internationale est moins regardante face conflit tchadien.»
Nous avons nettement compris que le message de notre interlocutrice que le bourbier tchadien perdue par la faute des Tchadiens eux-mêmes, d’une rébellion qui existe malgré elle,coupée des réalités internationales, recluse et sans plan de communication.
Aux rythmes actuels où les choses sont stagnées, aucun changement politique n’est encore possible, le dialogue politique tant souhaité par tous ne sera toujours pas gagné et la paix, la stabilité seront bien loin au Tchad.
Par Makaila Nguebla
Tribunecoum