Drame tchadien : Le peuple épuisé et abîmé par Idriss Deby insouciant.
Au Tchad et en Afrique subsaharienne, le régime d’Idriss Deby est connu manifestement et se caractérise par son incurie à l’égard des questions sociales.
Ce système politique clanique, Kléptocratique
et prévaricateur est responsable de l’exode rural massif de jeunes ayant quitté
leurs villages pour des villes sans y trouver de l’emploi pour subsister. De même qu’il est entièrement à l’origine de l’émigration forcée et
suicidaire des élites tchadiennes contraintes à l’exil à défaut de sécurité effective au Tchad
Cette absence totale du droit de regard du régime d'Idriss Deby sur des couches les plus vulnérables
a engendré de grave précarité sociale perpétuelle depuis son ascension au pouvoir.
De nombreuses mères de familles sont obligées de recourir aux activités commerciales relevant de l’informel pour prendre en charge leurs enfants en lieu et place de leurs époux dépourvus d’espoir d’assurer le minimum vital du foyer.
C’est pourquoi, les femmes Tchadiennes ont retroussé leurs manches pour être au devant de la scène sociale en vue de subvenir quotidiennement dans un pays où le Revenu National (RN)est estimé à moins d’un dollar par tête d’habitant de l’avis même des institutions financières internationales.
Devant une telle situation apocalyptique, la politique de sauve qui peut reste le sport favori appliqué par chaque citoyen Tchadien.
L’Etat a échoué littéralement pour finir par démissionner face aux responsabilités qui doivent être les siennes.
Entre temps, le régime en place use et abuse de la patience, du silence de ses populations délaissées à la merci de la
nature et de l’inconnu ne sachant à quel saint se vouer devant un tel rythme de vie infernal.
Tout le monde dit avoir l’impression d’appartenir à une terra incognita ou un No Man’s land face à cette adversité imposée.
Ainsi, il y a lieu de dire que le chef de fil de ce régime étant Idriss Deby et ses dignitaires ne font qu’alimenter leurs comptes bancaires personnels à l'étranger au détriment de la masse écrasante jetée dans la rue sans lendemains meilleurs.
En ce début de l’année 2008, cette question sociale retient l’attention de l’ensemble des acteurs politiques et objecteurs d’opinions soucieux de l’avenir de ce pays géré en main de fer par une bande de pillards.
Pour éviter l’enlisement et le naufrage du Tchad, il est impératif que les uns et les autres jettent une fois de plus un regard croisé sur la situation socio-politique de notre société afin de trouver des réponses urgentes.
Par Makaila Nguebla
Tribunecoum