Saisine de l’ONU : Le Gouvernement du Soudan va attraire le Tchad pour annexion !
Ça y est c’est fait, la décision officielle des autorités soudanaises
vient de tomber, il y a de cela quelques heures à Khartoum et rendue à travers la presse internationale.
En effet, le Gouvernement soudanais est furieux contre les bombardements de deux de ses localités par les aviations de l’armée tchadienne depuis quelques jours.
Par le biais du Ministère des affaires étrangères, le Soudan a annoncé
d’entreprendre la saisine des Nations Unies à l’encontre du Tchad pour annexion illégale de son territoire.
Selon, de sources recueillies auprès des habitants desdites localités bombardées, les explosives ont causé d’énormes pertes matérielles, ravageant des centaines de troupeaux appartenant aux paisibles citoyens Soudanais.
C’est qui est patent dans ces rapports tendus entre Ndjaména et Khartoum, il y a lieu de dénoncer la partialité de la France et de la communauté internationale qui incriminent délibérément El-Bechir en faisant allégeance à Idriss Deby.
Depuis son accession au pouvoir au Tchad, « boosté » par le Soudan, Idriss Deby a contribué efficacement au développement sans cesse effervescent de ce pays en détournant massivement les deniers publics à travers des malversations financières par l’entremise de ses parents originaires du Darfour.
Aujourd’hui, le décompte a commencé parce que le Soudan a bien compris le jeu d’Idriss Deby, devenu un couteau à double tranchant, une marionnette à la solde de la France connue pour son hostilité avérée contre le Président El-Bechir.
Tribunecoum a joint, un juriste internationaliste Africain, pour lui demander si la saisine du Soudan contre le Tchad
serait-elle recevable ?
Il argumente : « Le Soudan est en Droit d’attraire le Tchad dès lors que les accusations qu’il détienne sont fondées. Dans ce cas d’espèce, les traces des bombardements sont perceptibles et servent d’éléments de base de constitution d’une plaidoirie. » A-il a déclaré.
Le Soudan et le Tchad qui s’accusent réciproquement et se battent par leurs rébellions interposées basculent, désormais dans une nouvelle bataille juridico-politique.
Par Makaila Nguebla
tribunecoum