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Alerte Info: Les autorités tchadiennes doivent s'investir pour assurer la sécurité des populations et garantir la paix civile à tous //

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Publié par Makaila

forces-europ--ennes.JPGLa mission des Nations Unies en Centrafrique et au Tchad (MINURCAT) approuvée le 25 septembre 2007, par la résolution 1778 du Conseil de Sécurité  lors  du dernier sommet de  l’Organisation des Nations Unies (ONU) autorisant le déploiement des forces européennes   pour sécuriser les civiles et les agences humanitaires de part et d’autres des zones de conflits des frontières communes, devient de plus en plus indécise.

Entre temps, le régime de  Ndjaména s’impatiente  et s’alarme, pris de panique, il vient d’accuser le Soudan d’armer les principaux  mouvements armés tchadiens à savoir : l’UFDD et le RFC pour déstabiliser le Tchad  et compromettre cette mission déjà controversée.

Il faut donc dire que pour beaucoup d’opposants armés et observateurs nationaux de la crise tchadienne ou simples curieux,    la venue de l’Eufor au Tchad,  est  fortement critiquée, étant donné qu’elle n’inspire pas confiance dès lors que la majorité de contingent est française et surtout  que le régime tchadien est sous la tutelle  de Paris. 

undefinedCe retardement de l’Eufor a permis à l’UFDD et au RFC d’unifier leurs forces, de mieux s’organiser pour reprendre la lutte armée contre le pouvoir central de Ndjaména après les derniers affrontements qui les ont opposés.
Aux côtés ce ces principaux groupes armés que sont l’UFDD et le RFC, s’ajoutent d’autres mouvements Tchadiens qui promettent d’engager leurs unités dans la bataille afin de  venir à bout de  l’armée gouvernementale qui bénéficie de la logistique militaire française et autres soutiens de tout genre.

C’est donc à cause d’une part de la  rupture consommée et d’autre part d’absence  du dialogue politique entre le régime en place et son opposition armée, que tout laisse à croire que  la reprise des hostilités est  éminente dans quelques jours  à l’est du Tchad.

Aujourd’hui, tous les éléments de précipitations et déclencheurs des combats sont réunis, car, pour Idriss Deby, l’accord de Syrte reste le dernier qu’il a signé et qu’il est hors de question de lui évoquer le mot l’appel au dialogue. Tandis que  la rébellion, quand à elle campe sur sa position inflexible, sans un véritable accord de paix la guerre continue.

Ce qui est sûr, au Tchad, encouragé par la France, Idriss Deby s’est enfermé dans une logique guerrière rejetant au passage et simultanément tous les appels à la paix des différents  chefs religieux qui composent notre diversité confessionnelle, des sensibilités socioprofessionnelles, des objecteurs d’opinions et enfin de son opposition globale armée comme non armée

Pour notre part, nous  réitérons à Idriss Deby que le peuple tchadien veut la paix rien que la paix pour vivre dans la quiétude dans son pays.

Par Makaila Nguebla
Tribunecoum