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Alerte Info: Les autorités tchadiennes doivent s'investir pour assurer la sécurité des populations et garantir la paix civile à tous //

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Publié par Makaila

CNTretour.jpgSelon de sources d’informations concordantes recueillies auprès  d’un opposant Tchadien qui a joint notre rédaction (tribunecoum), les troupes  de la Coordination Nationale Tchadienne (CNT) de Hassane  El-Djineddi, ralliées recensement au  régime de Ndjaména, se trouvent actuellement en difficultés majeures, ne supportant pas  leurs conditions de retour et  de cantonnement au centre de  Moussoro , d’où ils doivent suivre un recyclage de quarante cinq (45) jours.

En effet, tout est parti sur la base d’une accusation dont fait l’objet le colonel El-Djineddi, Président viré à la tête de la C.N.T et signataire de l’accord de paix paraphé à Syrte (Libye) avec le régime central.

Il est reproché à l’ancien leader du mouvement d’avoir reçu une forte somme d’argent qui lui a été remise en guise de corruption pour rallier ses forces à Idriss Deby. Il en a donc procédé à une gestion personnelle de cette fortune au grand dam de ses éléments armés venus avec lui à Ndjaména.

 

La même source complète cette information que les combattants de la C.N.T s’estiment alors  lésés et dupés en voyant  leurs conditions actuelles de retour au bercail. La plupart d’entre eux, expriment leur grogne dans les casernes de l’armée tchadienne.

A l’allure où les choses commencent ; elles nous rappellent le début du ralliement des forces du FUC, aujourd’hui réduites à une poussière d’existence pour  ne pas dire à l’inexistence  sur la scène.

 

Avec le régime du Général Président, rien n’est exclu, aucun groupe armé rallié à lui, n’a survécu au-delà de six mois. Le capitaine Mahamat Nour, réfugié à l’Ambassade de Libye à Ndjména, ne saurait nous démentir dans nos analyses globales du contexte politique tchadien.

 

La dernière nouvelle à notre possession fait état de réelle menace de retour en rébellion des troupes de la C.N.T présentes au centre d’instruction de Moussoro ; elles exigent une meilleure prise en charge et le respect intégral de la feuille de route de l’accord de paix signé à Syrte.

 

Sachant bien qu’Idriss Deby est le baromètre incontesté du non respect de ses engagements nationaux et internationaux, les observateurs s’interrogent, si ce dernier fera-t-il preuve de bonne volonté politique devant les exigences de l’aile militaire de la C.N.T prêtes à en découdre en même temps avec leur chef et le régime tchadien dont ils se trouvent en plein milieu ?

 

Nous l’avons toujours annoncé dans nos différentes chroniques que l’accord de Syrte a été voué à l'echec dès le départ pour être carrément violé après un mois seulement de signature. Les documents faisant foi, sont actuellement archivés à  Tripoli et à Ndjaména, personne ne s’y réfère du tout.

 

A titre d’exemple, où en est-on avec le cas de l'ancien Ministre de la défense, lui aussi pourtant signataire d’un accord de paix avec Deby sous la médiation du Guide Libyen, le colonel Khadafi ?

 

Le sort subi par le capitaine Nour, ses éléments reste du moins si on ose dire réserver aux combattants de la C.N.T qui déplorent déjà la situation et  relèvent  des incohérences face au comportement du régime en place.

 

C’est pourquoi, nous en appelons sans arrêt,  en urgence à la tenue d’une conférence de paix sur le Tchad, menée au plus haut niveau par des institutions internationales et des partenaires au développement qui font de la paix, une vertu réelle pour une stabilité politique dans notre pays et en Afrique. Et ce, dans le souci de la recherche de la paix durable et que tout le monde retrouve son compte dans l'honneur.

 

Par Makaila Nguebla

Tribunecoum.