Tchad : Le Dr Amine Ben Barka poursuit sa médiation sans heurts en homme de consensus.
Résolu à ramener la paix dans le pays, le Dr Amine Ben Barka, signataire de l’accord de Syrte au nom de son mouvement, l’Union des Forces pour le Développement et la Démocratie/fondamentale (UFDD/F) possède le profil requis et poursuit sa médiation dans la capitale tchadienne (Ndjaména) où il séjourne depuis bientôt un mois.
Il faut dire qu’en cette période d’accalmie sur le terrain, le Dr Amine Ben Barka ne se limite pas seulement pour convaincre sur place le Gouvernement tchadien sur la vertu de la paix mais élargit son rôle de médiateur au niveau de ses anciens compagnons de lutte, signataires d’accord de paix du 25 octobre.
Pour lui, le succès de sa médiation dépendra certainement de la volonté commune des parties en conflit de faire preuve de patriotisme pour l’intérêt supérieur de la nation tchadienne meurtrie.
Ayant vécu dans des conditions difficiles du maquis tchadien de l’est, il estime que la paix est à rechercher, il suffit chaque acteur politique essaie de faire la sienne toute démarche qui aboutit à la résolution pacifique du conflit armé de l’heure.
De ce fait, il mobilise ses efforts personnels, ceux de la communauté nationale tout en comptant sur l’apport sans faille des médiateurs sous régionaux , des partenaires étrangers et internationaux du Tchad qui montrent leurs vœux profonds de voir les Tchadiens vivre en harmonie chez eux.
L’absence d’Idriss Deby à Ndjaména ralentit et alourdit sûrement le processus de réconciliation nationale entrepris par l’homme politique et banquier Tchadien qui fait désormais son cheval de bataille la recherche de la paix au Tchad.
Il appartient alors au Président du Mouvement Patriotique du Salut (MPS) d’encourager les efforts consentis par ses opposants armés ralliés à lui à l’issue de l’accord de Syrte et qui lui demandent de favoriser cette dynamique de paix.
Idriss Deby ne doit donc pas décevoir ces acteurs politiques qui lui ont manifesté leur volonté politique de faire la paix avec son Gouvernement.
Par Makaila Nguebla
Tribunecoum.