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Alerte Info: Les autorités tchadiennes doivent s'investir pour assurer la sécurité des populations et garantir la paix civile à tous //

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Publié par Makaila

CPASSEPORT.jpgitoyenneté tchadienne : Le passeport est un droit acquis pour tous, il faut lever la restriction et l’interdiction  pesant  sur ce titre de voyage !

 

Depuis 2005, date à laquelle, l’ancien passeport du Tchad a été remplacé par le nouveau, de nombreux citoyens vivants à l’étranger parmi eux, on y trouve des étudiants et cadres exerçants dans  des institutions internationales éprouvent d’énormes difficultés pour acquérir ce titre de voyage.

 
Aujourd’hui, il  est exigé à toute personne de se rendre au Tchad pour entreprendre des démarches afférentes à la délivrance de ce document qui donne accès aux voyages d’un pays à un autre.

Malheureusement, parmi nos compatriotes, certains sont confrontés soit aux moyens de transports ou encore aux moyens financiers pour se munir du passeport tchadien, devenu excessivement cher et inaccessible pour plus d'un citoyen.

 Il est établi selon nos informations que les services de renseignements tchadiens détiennent les   noms de personnes considérées comme opposantes au régime en place et qui font délibérément l’objet de restriction et d’interdiction pour acquérir  leurs passeports.

 Les Tchadiens résidant hors du pays  n’ont pas tous pris les armes pour lutter contre Idriss Deby mais s’y s’opposent à son régime par des moyens moins violents et démocratiques.

 

Nous ne voyons pas pourquoi, interdit-t-on aux cyberdissidents que nous sommes et  dont le combat se limite juste  à une guerre électronique sur le net contre le régime tchadien. Si, les gens se sont   exilés de force du Tchad, c’est pour de question d’approche  et d’appréciation différente dans la gestion des affaires publiques du pays.

 

Il est inadmissible que  plusieurs  personnes comme moi soyons privés de nos passeports pour le simple tort de divergences d’opinion politique contre le pouvoir  en place par de moyens pourtant légaux.

 Les autorités tchadiennes doivent se rendre à l’évidence compte  que l’opposition politique ne peut être un délit et que  toute personne qui n’a commis aucun crime ou encore n’a aucune démêlée judiciaire avec les tribunaux de son pays d’origine ne peut être interdite arbitrairement à un droit inhérent à sa citoyenneté.

 

Nous pouvons nous appuyer sur le cas de l’ancien Premier ministre Idriss Seck, une fois en mauvaise odeur de sainteté avec le Président Me Abdoulaye Wade s’est vu accordé son titre de voyage alors qu’il faisait l'objet de  plusieurs chefs d’inculpations par le Gouvernement sénégalais.

 

 Alors pourquoi prive-t-on un leader d’opinion ou autre citoyen ordinaire de son passeport dès lors qu’il jouisse de ses pleins droits et qu’il ne constitue aucune menace pour le pouvoir ?

Le Tchad ne doit pas se ranger  dans le camp  des pays liberticides comme la Tunisie, l’Irak, l’Afghanistan et autres qui privent  leurs ressortissants du droit élémentaire  pour de raison d’opinion.

 

Selon le protocole additionnel relatif aux droits civiques et politiques, le passeport est un droit acquis pour tout citoyen tchadien.

 

Toute  restriction ou interdiction sur un titre de voyage à un citoyen d’un pays  sont assimilées à un bannissement.

 

 La communauté africaine et internationale condamne fermement des actes contraires aux conventions ratifiées et signées par un pays tiers.

 

Nous demandons donc aux autorités  tchadiennes compétentes de respecter leurs engagements internationaux et de lever sans délai, toute mesure restrictive à l’octroi de passeport aux citoyens ordinaires  y compris aux opposants pour qu’ils bénéficient effectivement des mêmes droits civiques et politiques dans le pays.

 

Par Makaila Nguebla

http://makaila.over-blog.com

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