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Alerte Info: Les autorités tchadiennes doivent s'investir pour assurer la sécurité des populations et garantir la paix civile à tous //

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Publié par Makaila

Un opposant Tchadien au régime d’Idriss Deby se trouvant en exil et leader d’un mouvement armé a joint notre rédaction (tribunecoum) pour exprimer son inquiétude par rapport aux arrestations arbitraires du Sultan Haroun Mahamat et  quelques  notables de la région.

 

Il affirme ainsi : «  Nous ne savons rien du sort du Sultan Haroun Mahamat et des notables qui ont été arrêtés avec lui à Guéréda.  Nous faisons des recherches et nous craignons qu'ils soient exécutés. Le gouvernement dit qu'il est retenu dans un endroit secret avant d'être traduit en justice.  Quel crime a-t-il  commis? Il n’est ni  un combattant et n'a rien à voir avec les militaires. » S’est-il interrogé sous couvert de l’anonymat requis.

 Rappelons que le sultan Haroun Mahamat du Dar-Tamas a disparu avec les événements militaires qui sont éclatés  dans sa région entre l’armée gouvernementale et les anciens combattants du FUC, qui sont entrés en rébellion contre le pouvoir central qui tenait absolument à les désarmer.

 

Destitué de son trône  puis arrêté, le sultan du Dar Tamas, ses proches collaborateurs demeurent introuvables en dépit des protestations de la Ligue Tchadienne des Droits de l’Homme (LTDH) et quelques associations locales qui ont à l’unanimité condamné cet acte illégal des autorités tchadiennes.

 

Dans un tel climat ambiant d’inquiétude qui surgit de tous les côtés, il semble que la mobilisation des cadres politiques et civiles de la région est en cours ; certains pensent qu’il faut déjà saisir en urgence les organisations internationales de défense des droits de l’homme pour localiser le lieu de détention de ce chef communautaire.

 Au Tchad, les arrestations illégales sont récurrentes,  en sont victimes sans distinction de tous les  citoyens qui ne peuvent  prétendre à d’aucune  protection effective des autorités publiques moins encore des associations de défense des droits humains en charge de la question des violations des droits de l’homme dans le pays.

 

Les droits de l’homme, piliers de la démocratie  doivent –t-ils ou non être pris en compte  dans ce cas ?

 

Par Makaila Nguebla

http:// makaila.over-blog.com

tribunecoum.