Ségrégation communautaire : un supposé chargé de communication du programme national contre le paludisme traite un de ses compatriotes d’esclave Sara. (Écouter l’audio… Analyser)
Une communication audio a été envoyée à la rédaction. Dans cet échange entre le supposé chargé de communication de la lutte nationale contre le paludisme et un autre compatriote, le ton est monté d’un cran. On entend clairement le supposé chargé de la communication en question insultée et traiter son interlocuteur en des termes réducteurs et humiliants.
Ces genres d’affirmations ne doivent pas avoir sa place dans une République. Comment cela se fait que dans un pays laïc comme le nôtre, un soi-disant cadre d’un ministère se lâche en des termes méchants, médisants et réducteurs sur toute une communauté essentielle dans notre pays ?
Ces genres d’individus ne doivent pas avoir le respect de nos compatriotes dans un pays où chaque jour on prône le vivre ensemble. Nous sommes tous des Tchadiens avec chacune des sensibilités et cultures différentes. Les affirmations de cet individu n’engagent que sa petite personne, à partir du moment où publiquement il se rabaisse en des termes non équivoques. Il doit soit démissionner de son poste ou renvoyer de ce lieu parce que matin, midi et soir, il est appelé à côtoyer “ Ces esclaves “ avec lesquels il est obligé de travailler.
Les autorités compétentes doivent le débarquer de son poste et une action en justice doit être ester pour servir d’exemple à n’importe quel quidam qui affiche un esprit rétrograde. Dans ce Tchad que nous tous voulons parfait, il doit y avoir des Tchadiens riches par la culture, mais non à cause de leur appartenance quelconque.
Dieu est pour tout le monde