« NON A LA DICTATURE » Au Tchad par LADY DJAMA
Le pamphlet « NON A LA DICTATURE », paru en mars 2020 de la tchadienne Lady Djarma fustige la politique actuelle du Président IDRISS DEBY. Celle-ci déplore la situation politico-économique, mais également culturelle du TCHAD :78% d’analphabètes ; 2 millions de tchadiens vivent sous le seuil de pauvreté ; des famines, des populations qui n’ont pas accès aux soins ; des étudiants persécutés et réduits au silence ; des familles, des prisonniers et des militaires massacrés ; des viols d’Etat sur des jeunes filles récalcitrantes, etc.
Parallèlement, ceci contraste avec l’opulente vie du Président et ses proches : ils ont tous les pouvoirs, surtout celui de vie ou de mort sur les dissidents. Ce dernier encourage une division des ethnies présentes en instaurant une hiérarchie visible et honteuse. « Non à la dictature » soulève aussi l’absence et le silence de la justice face à cet Etat de non droit.
LADY DJARMA exhorte tous les tchadiens à se réveiller, à se soulever, à dire non à la dictature de la honte, qui n’a que trop duré. Elle rappelle également, qu’il y’a peu de temps, un grand Monsieur du nom de HISSENE HABRE, victime de ce même pouvoir était pour un Etat tchadien fort, une liberté totale vis-à-vis des occidentaux ; un peuple souverain et libre.
Enfin, LADY DJARMA reprend les propos de AHMAT HAROUN LARRY, politologue, spécialiste du Tchad. L’écrivain espère une amélioration des conditions de vie de l’ensemble de nos concitoyens. L’auteur met en lumières un certain nombre d’objectifs, notamment un investissement sur l’éducation de nos jeunes, une interdiction des mariages précoces, des mutilations dont sont victimes les femmes, entre autres. Je reste solidaire avec les propos du politologue et souhaite un sursaut du peuple tchadien.
LADY DJAMA