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Alerte Info: Les autorités tchadiennes doivent s'investir pour assurer la sécurité des populations et garantir la paix civile à tous //

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Publié par Mak

16 mesures au Tchad : mauvais diagnostic et fausses solutions
16 MESURES : MAUVAIS DIAGNOSTIC ET FAUSSES SOLUTIONS 
 
   
 
 

La politique de recours utilisée par le gouvernement pour résorber la crise qui nous frappe aujourd’hui de plein fouet est un remède inefficace. C’est une solution très facile, même un élève de CP2 peut la proposer.

Une solution tellement nulle ne mérite pas une note de trois sur vingt (3/20). On n’éteint pas le feu avec le feu. Les assassinats des bourses et la charcuterie des salaires n’éteindront jamais la crise, sinon l’aggraver.
Il est connu de tous que la crise est le fruit d’une mal gestion. Mais, c’est qu’il faudrait le dire très fort, quitte à hurler pour se faire mieux entendre : la crise est le résultat d’une mauvaise gestion des ressources humaines.
Chaque nation est constituée des hommes et des femmes qui mettent leurs intelligences et leurs capacités dans leurs domaines de compétences respectifs au service de leur pays pour favoriser son développement son efficacité et enfin d’avoir un bon résultat.
Au Tchad, nos gouvernants ne font jamais une utilisation judicieuse et rationnelle des cadres dont regorge le pays. Au lieu de placer l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, ils placent autant que faire des parents, frères de villages ou copains de quartier si ce ne sont des militants politiques à des postes où ils n’ont aucune compétence.
Les intellectuels tchadiens ne sont pas tous des tarés, et le Tchad n’est nullement un désert de compétence, loin s’en faut ! Le mal de notre chère patrie se trouve dans la volonté de nos hommes politiques. Ils ont placé des gens qui vivent de leurs postes et ne font pas vivre leurs postes. Les hommes mangeant sont placés à des postes stratégiques au détriment des hommes pensant. 
Et voila ! Ils ont tout mangé et c’est les hommes pensant qui en pâtissent. C’est illogique.
On ne lèche pas ses vomissures, ce qui est donné est donné. Qu’on pense à créer des richesses au lieu de se focaliser sur ce qu’on a donné déjà, c'est-à-dire les dus des pauvres salariés.

 
 
 -- envoyé par Moussa Goudja TCHERE (goudja.fani@yahoo.fr)