Tabou électoral au Tchad
Le tabou électoral
Je suis bien loin du milieu politique pour ne pas être étiqueté. Je suis un observateur inquiet du devenir du Tchad. Je subis la menace du dérapage poste électoral imminent de mon pays. Incapable de freiner la vitesse des tumultes de l’histoire qui bégaie sans cesse, dans le pays de Toumaï.
« Celle qui accouche au marché n’a pas d’intimité. « un dicton tchadien. »
Cette situation pernicieuse qui crée la méfiance n’est point un secret pour le commun des Tchadiens. Il est vraiment inutile de faire la politique de l’Autriche. Si nous sommes du même avis, qu’en ce moment une fièvre couve l’ensemble des foyers tchadiens, puis sachant qu’elle est due à un abcès, alors qu’attendons-nous pour le crever.
Je suis persuadé que le Tchad regorge des cadres véridiques et des sages. Je lance cet appel pathétique aux bonnes volontés d’apporter leurs contributions intellectuelles comme un don de sang pour sauver des vies.
Le Tchad a besoin de ses fils en ce moment, plus que jamais. Par indifférence, attendre demain ou plus tard serait sans doute, trop tard.
J’interpelle ceux qui ont la destinée de ce peuple ou ceux qui l’envisagent, d’accepter le débat. Si tout le monde parle à haute voix et ensemble, cependant qui entend.
Nous sommes des témoins vivants de notre histoire récente. Une autre page, qui s’ouvre inéluctablement donc, n’attendons pas d’autres du voisinage qui vont la lire à notre place. Nous sommes assez avertis pour comprendre le raisin de la colère. Si pour un idéal que nous nous disputons, je dirai sans ambages l’objet et noble et large pour trouver un consensus. Nous traversons une crise jusqu’à maintenant maitrisée, nous connaissons les tenants et les aboutissants. Il nous faut une médiation nationale, impartiale et sage.
Je suis persuadé qu’une sortie de crise est possible le Tchad en sortira vainqueur. Ce qui nous éviterait une guerre honteuse, aux conséquences incalculables.
Le Tchad, est un patient consulté le dix Avril 2016. Le diagnostic est alarmant compte tenu des signes cliniques qu’il présente.
A l’examen : une hyperthermie, une tachycardie associé à une hypotension 8/6 l’état de choc est avéré.
Le délire populaire fausse le diagnostic.
Nous sommes tenus chacun en ce qui le concerne de faire montre de sagesse.
Le virus populaire qui a frappé les citoyens des pays tels : la Libye, la Syrie, l’Irak, le Yémen ou le Burundi n’est pas bien loin d’être contagieux.
Je suis trop inquiet pour l’itinéraire que nous cheminons en ce moment. Avais-je le droit de penser à l’adage « celui qui n’a pas gagné l’autre rive, ne doit pas se moquer de celui qui se noie. »
Nous ne pouvons en aucun cas nous proclamer muris par les évènements vécus, tant que nous ne résorbons pas notre crise poste électorale en cours.
Je vous invite sans distinction et vous tiens pour responsables de ce qui adviendra à notre chère patrie pendant cette phase difficile. Si par maladresse vous épargnez votre sage contribution alors, je vous incrimine du délit de non-assistance à une personne morale en danger.
Je transcris mon E-mail :hidjazioumhadjer1@gmail.com
J’attends vos suggestions afin d’aboutir à une thérapie de choc.
Ouvrons ensembles, cette plateforme au service de notre chère Patrie le Tchad.
Evitons ce sentiment de va- t’en guerre !
Enterrons cette hache de guerre brandie, d’ailleurs, elle ne sert à rien.
Recevez cordialement mes salutations.
Qu’ALLAH sauve le Tchad de tout risque de guerre civile.
MAHAMAT ALI HIDJAZI
hidjazioumhadjer1@gmail.com
N’Djamena, le 21 Avril 2016