Paroxysme de l’arbitraire sous Idriss Deby : le capitaine Hissein Alkhali, torturé aux RG
Arrêté depuis le 17 juin dernier, suite aux attentats de Ndjaména, dit-on pour le besoin des enquêtes au sujet d’un véhicule suspect, le capitaine de police Hissein Alkhali, a été interpellé par les agents de Renseignements Généraux (RG) et détenu arbitrairement pendant plusieurs jours.
D’après nos informations, le véhicule pour lequel, Hissein Alkhali, fait l’objet d’une investigation policière, appartenait à un certain héro, un parent du président Idriss Deby. Ce dernier n’a pas été inquiété, mais le soupçon pèse subitement sur une personne qui ne peut être ni de prés ou de loin associée à des actes terroristes.
D’après nos confrères du site Alwihda, le capitaine Alkhali, avait déclaré la perte de son véhicule. « Le capitaine reconnaît que le véhicule lui appartient mais il a été volé (…). Certes dans le véhicule, la police retrouve une déclaration de perte, la pièce d'identité du capitaine et un relevé bancaire. » Rapporte le site.
Mais ce qui est révoltant dans cette affaire, le capitaine reste détenu et subi des tortures inadmissibles dans les locaux des RG. Ses mains et son corps montrent des signes de maltraitance et des tortures.
Ces actes cruels et inhumains des tortures et des sévices visent généralement les autres responsables du pays qui ne sont pas de l’ethnie du Président tchadien.
Cette situation des sévices corporels et des détentions arbitraires dans les locaux de renseignements, est régulièrement dénoncée dans des rapports et des communiqués de presse des organisations de défense des droits humains qui militent pour l’abolition des tortures, pratiques hideuses qui restent d’actualité au Tchad.
La détention arbitraire du capitaine Hissein Alkhali et les traitements cruels qui lui sont infligés par les agents de renseignements tchadiens, témoignent à juste tire que le régime de Ndjaménaous prétexte de lutte contre le terrorisme, profite pour régler des comptes avec une rare répression dans une totale impunité qui lui est reconnue.
L’affaire du capitaine doit interpeller toute personne éprise de paix et des droits de l’homme à relayer l’information pour interpeller les différentes voix aussi bien au niveau national qu’international pour que cessent des pratiques terrorisantes appliquées par le pouvoir d’Idriss Deby à l’encontre de son propre peuple. Cela date depuis 25 ans que les Tchadiens meurent dans le silence le plus total de l'opinion publique internationale et africaine.
Les Tchadiens vont-t-il continuer à être constamment humiliéspar Idriss Deby ou décideront un jour de s’affranchir de cette peur qui les enveloppe depuis bientôt un quart de siècles ?
La rédaction du blog de makaila