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Alerte Info: Les autorités tchadiennes doivent s'investir pour assurer la sécurité des populations et garantir la paix civile à tous //

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Publié par Mak

SENAFET 2015 à LAÏ : escroquerie et arnaque en perspectives par les nouveaux colons de la Tandjilé aux cols blancs

 

MISSIVE D’OUTRE-TOMBE

A

Monsieur François NGARTA TOMBALBAYE à ‘‘OUMAN’’

SENAFET 2015 à LAÏ : escroquerie et arnaque en perspectives par les nouveaux colons de la Tandjilé aux cols blancs

L’équité du genre est une question qui préoccupe la gent féminine, un combat que mènent régulièrement les associations féminines. Elles veulent avoir les mêmes droits que les hommes et pourtant, elles n’agissent pas pour atteindre cet objectif. Cher oncle, la femme tchadienne a encore du chemin devant elle. Un chemin fait de ses propres embûches qui l’empêchent à s’approcher de l’objectif fixé. Au Tchad, nous observons quotidiennement que l’environnement n’est pas propice à nos sœurs parce que les pesanteurs sociales les relèguent au dernier plan. Une petite observation permet de se rendre à l’évidence que les mères favorisent plus le jeune garçon que la fille. La première observation c’est que les mamans aiment plus leurs fils que leurs filles. Face à une situation quelconque, la femme est prête à dire haut et fort: « je ne suis qu’une femme » pour se dévaloriser et justifier sa domination et partant, son incapacité. La femme doit cesser de se désarmer vite devant les difficultés qu’elles soient économiques ou sociales afin de s’assumer pleinement. L’antipathie entre les femmes est connue de tous. Elles se voient comme des rivales sur un rien du tout. La maltraitance entre les femmes est pire qu’entre l’homme et la femme. Il suffit de faire un tour dans les maternités pour constater le traitement inhumain que certaines sages-femmes, infirmières réservent à leurs sœurs et surtout celles qui sont en travail. En outre oncle, cette gent a encore une particularité qui semble être insurmontable pour bon nombres d’entre elles, c’est de se servir de leur corps pour arriver à leurs fins. Tant qu’elles n’auront pas compris qu’elles doivent dire non aux désirs des hommes vicieux elles seront toujours considérées comme sexe faible.

Cher oncle, la Journée Internationale de la Femme est issue de l’histoire des luttes féministes et non de fête comme au Tchad. L’histoire de revendiquer le droit au travail et la discrimination faite aux femmes. Loin d’être des victimes impuissantes, les femmes sont ingénieusement, résistantes et courageuses face aux épreuves. La violence à l’égard des femmes et des filles laisse son empreinte hideuse. C’est l’occasion pour les femmes tchadiennes comme d’autres à travers le monde d’identifier les difficultés que les femmes doivent surmonter et se pencher sur les actions à entreprendre pour améliorer la condition féminine. Mais force est de constater que cette journée Internationale des femmes est devenue au Tchad la Semaine Nationale de la Fête des Femmes tchadienne pour ne pas dire semaine de Bagarre de Pagne Nationale. Une semaine de querelle autour de pagne SENAFET et ripaille et c’est tout. Chaque année et surtout ce dernier, la SENAFET est tournante. La SENAFET 2015 aura lieu à Laï, chef lieu de la région de la Tandjilé autour du thème «l’autonomisation de la femme ». Ainsi, chaque année, un budget est dégagé pour l’organisation de ladite ‘‘fête’’. La gestion des fonds dégagés restent toujours opaque. Les comités d’organisations restent toujours les grands bénéficiaires. Cette année les frères et sœurs de la Tandjilé innovent avec la cotisation. Une cotisation à l’échelle régionale concernant les différentes couches. Elle varie de 1.000fr cfa à 500.000fr cfa. Pour les organisateurs, une question de bien organiser cette bamboula permettra ipso facto d’organiser la fête de MPS du 01decembre 2015 à Laï. Argument très léger que le plus hébétés des tchadiens ne pourra pas avancer. Nous sommes dans un monde capitaliste ou à la moindre occasion, les hommes et femmes d’une moralité qui reste à définir n’hésitent pas mettre en place des stratégies d’arnaque et de vol. Comme au temps de l’UNIR, pour organiser la fête de 07 juin, on impose aux chefs traditionnels un nombre de cabris et poulets pour ladite fête. Voilà que les frères et sœurs de la Tandjilé sont revenus sur cette vieille méthode pour certainement imposer aux ruraux. Depuis 24 ans, ce régime ne fait qu’inculquer aux tchadiennes et tchadiens l’esprit de vol et rien d’autre que le vol. Se faisant, les gens d’une bonne probité morale sont obligés de s’identifier aux gangsters aux cols blancs pour faire saigner les parents. Que faire des fonds dégagés pour la SENAFET et de la cotisation en espèce et nature initiée par ce clic maffieux? Cette cotisation en espèce et nature initiée n’est rien d’autre que de l’arnaque par ce ‘‘groupe négrier’’ de temps moderne. Si cette cotisation devrait servir à faire des forages pour nos sœurs, prendre en charge des dizaines de fillettes violées dans la Tandjilé, venir en aide au centre TALITAKUM, aider les groupements féminins ou les doter en matériels etc. je serais le premier à cotiser. Nous pensons que ce comité d’organisation parallèle qui a refusé d’entendre raison au cour des différentes réunions, entendra raison cette fois-ci pour annuler les différentes cotisations initiées.

 

Ton neveu Daniel NGADJADOUM