BOZIZE A L’ECOLE DE CRIMINALITE DE DEBY
Depuis quelques jours, des
tristes nouvelles faisant état de la mort du chef rebelle Charles Massi suite aux tortures subies en prison centrafricaine. Souvenez vous que ce chef rebelle centrafricain aurait été capturé
par la milice de Deby avant d’être cédé discrètement à Bozizé. Connaissant l’influence démesurée de Deby sur Bozizé, nous craignons fort bien que ce dernier soit formé aux méthodes extrêmement
inhumaines de torture et de violation des droits de l’homme dans lequel Deby a excellé depuis son ascension au pouvoir. Bozizé serait il en train de copier Deby qu’il appelle
affectueusement grand frère et lequel se réclame d’avoir installé son petit frère président en Centrafrique grâce aux actions de sa milice du Tchad?
Si tel est le cas, il est attendu des lendemains sombres pour le peuple centrafricain ?
Nous avons encore à l’esprit les exécutions extra judicaires et sommaires des opposants et syndicalistes tchadiens qui son entre autres : Maitre Joseph Beidi, Moise Ketté, Laoukein bardei, Gueti, Abbas Koti et tout dernièrement Ibni Saleh Mahamat. Il refuse de livrer ses restes à ses parents et la communauté tant nationale qu’internationale reste impuissante.
Agée seulement de 10 ans, j’ai du faire des centaines de kilomètres à pied avec des bagages à la tête, fuyant les atrocités de Deby lors de la campagne de décimation des sudistes en septembre noir de 1984, initiée et dirigée par Idriss Deby, ancien chef d’Etat Major de Hissein Habré. Cet homme est la plus grande sanguinaire que le Tchad ait jamais connu. Ils avaient égorgé en ce temps plusieurs habitants du sud dont le frère du chef de race de Moissala. D’autres langues disent à tort ou à raison qu’il se nourrit du sang humain. Pour devoir de mémoire, nous n’oublierons jamais ces atrocités et Deby répondra un jour de ses actes.
Le peuple centrafricain est averti.
Daniel hongramngaye
BP 69742, Ndjamena Tchad
hongramngaye@yahoo.fr